Ex-candidate aux élections présidentielles et opposante au régime d’Alpha Condé, Marie Madeleine Dioubaté estime qu’il faut traquer les capitaux et les biens immobiliers cachés à l’étranger. Contactée par la rédaction de Guinee114.Com, elle a donné son appréciation de la charte de la transition élaborée par la junte au pouvoir et ses attentes par rapport à cette période exceptionnelle sous la direction du CNRD.
Pour Marie Madeleine Dioubaté, « la chartre a été bien rédigée, bien pensée. Je pense qu’elle a été rédigée bien au paravent, pas dans la précipitation. J’espère simplement que dans la composition du conseil national de la transition, il n’y aura pas de « recyclage » mais de nouvelles têtes prêtent à se mettre au service de la Nation. Que les personnes choisies ou sélectionnées viendront pour mettre le pays sur les rails, afin que cette transition soit réussie et permette le décollage économique et sociale de notre pays ».
Et d’ajouter : « les attentes des populations sont immenses, elles fondent un grand espoir sur cette transition, notamment les jeunes qui aspirent à avoir un emploi. Enfin je pense que cette transition est une chance pour la Guinée pour régler un bon nombre de problèmes : la refonte du système judiciaire et la mise en place d’un véritable état de droit. Sans justice aucun développement n’est possible La refonte et la restructuration de l’administration et des différentes régies de l’état. La lutte contre la corruption, en commençant par les audits, ils ont déjà commencé à faire la liste des biens de certains dignitaires, ils devraient être auditionnés dans le cadre d’une enquête sur l’origine de leurs biens, ils doivent continuer sur leur lancé pour éviter que les détournements continuent dans notre pays.
Il serait bien récupérer tous les capitaux cachés sur des comptes à l’étranger ainsi que saisir les biens immobiliers achetés à l’étranger, bien entendu tout cela doit être fait dans le cadre de la loi après avoir au préalable lancé des audits. La transition devrait également permettre de reconstruire le tissu social mis à mal par l’ancien régime, et permettre également de juger les auteurs du massacre du 28 septembre 2009″.
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Thierno Amadou M’Bonet Camatra (Rescapé N°4)
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