Grogne à la radio nationale: un des journalistes apporte des précisions

La journée du mardi 19 octobre 2021 a été marquée par une manifestation de colère à la radio nationale. A la place des grandes éditions ce sont des flashs d’informations qui ont été diffusés. Histoire d’assurer le service minimum dans cette maison radio.

 
Invité d’Espace FM ce mercredi, 20 octobre, Bangaly Condé, un des journalistes de ce média de service public, a indiqué les raisons de ce débrayage.
« Nous sommes un média de service public. Quand il y a les activités du pouvoir central, la radio est laissée pour contre. Et s’il y a une question de débarquer quelqu’un lors des missions, on regarde la tête du journaliste de la radio on le débarque. Aujourd’hui la radio nationale et la télévision nationale quand vous regardez les éditions d’information, on a l’impression que ces deux médias ne sont pas dans la même maison. Les éditions sont complètement différentes. Et qu’est-ce qui a beaucoup plus motivé cela. Moi je vous le dis en toute sincérité, c’est la facturation. Aujourd’hui la facturation il y en a deux: trois millions (3 000 000 GNF) pour la télévision nationale; un million cinq cent (1 500 000 GNF) pour la radio nationale; quatre millions cinq cent (4 500 000 GNF). Quand quelqu’un vient, on lui demande, il dit bon je n’ai pas besoin de la radio. Aujourd’hui franchement la radio est laissée pour contre », a martelé Bangaly Condé.
Ce n’es pas tout. Bangaly Condé a aussi dénoncé les conditions dans lesquelles ils travaillent dans ce média d’Etat. « …à la rédaction du journal parlé, il n’y a pas plus de deux ordinateurs qui fonctionnent » a-t-il dit en invitant ses confrères à aller vérifier sur place ce qu’il raconte.  
A en croire à ce journaliste, si rien n’est fait, les travailleurs n’excluent pas d’aller à une grève générale.
 
 
Mamadou Macka Diallo
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