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Zoutomou Kpoghomou à propos du CNT: « les 15 places qui ont été octroyées aux politiques sont peu »

Invité de nos confrères de Fim FM ce vendredi, le président de l’union démocratique pour le renouveau et progrès (UDRP), Docteur Edouard Zoutomou Kpoghomou par ailleurs membre de l’alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD) a fait sa lecture de l’actualité qui prévaut en République de Guinée, notamment la récusation par la junte de l’Envoyé spécial de la CEDEAO mais aussi la représentativité des partis politiques au CNT (conseil national de transition).

 
« Je suis entièrement d’avis avec ça. La récusation de l’émissaire ce n’est pas une question de système. Le principe c’est quoi? (…) Au niveau de la CEDEAO, nous sommes membre. Nous devons d’abord utiliser nos ressources internes. Il n’y a pas eu encore de cadre de dialogue, rien. C’est quand on se retrouvera, si on ne peut pas s’entendre, en ce moment nous pouvons dire à la CEDEAO nous faisons partie de cette organisation, on a besoin de votre aide. Moi j’estime présentement que nous ne sommes pas dans une phase de crise. Il y a des incompréhensions, je suis d’accord! Mais on est loin d’une période de crise », a souligné Zoutomou Kpoghomou par rapport à la récusation de l’Envoyé spécial de la CEDEAO
 
A propos de la représentativité des partis politiques au conseil national de la transition, le leader politique s’est par contre montré opposé à la décision de la junte militaire. Il souhaite une augmentation du nombre des représentants des partis politiques.
 
« Nous, nous avons dit dès le départ puisque cette crise qui s’annonce ou l’incompréhension qu’il y a. En fait, l’incompréhension et toute la crise qu’on a essayé de résoudre c’est une crise politique. Donc, on ne peut pas résoudre cette crise-là en écartant les politiques. Parce qu’en fin de compte, ce sont les politiques qui vont gouverner. Et si les politiques doivent gouverner, ces politiques doivent faire partie de la solution. Il y a peut-être un semblant de prise en considération mais nous nous pensons d’ailleurs que les 15 places qui ont été octroyées aux politiques sont peu. Le nombre même au niveau du CNT, on a pas de minorité de blocage. Donc nous ne pouvons pas justement nous fier peut-être à l’humeur des uns et des autres et dire bon voilà ils vont voter avec nous. Il faut d’abord que le nombre soit rehaussé. Au lieu de 81 nous pensons qu’on en a vraiment besoin un peu plus », a-t-il indiqué.
S’agissant de la rencontre du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation et les partis politiques au palais du peuple, le leader de l’UDRP a fustigé l’absence du ministre Mory Condé. Pour le candidat recalé à la présidentielle de 2020, le ministre devrait être présent, pour plus de considération.
 
Mamadou Macka Diallo
666 660 366

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