La journée mondiale de lutte contre le sida a été célébrée ce mercredi 1er décembre 2021 à Conakry. La cérémonie a eu lieu à l’esplanade du stade du 28 septembre dans la commune de Dixinn, en présence des ministres de la Jeunes et des Sports, de l’Information et de la Communication ainsi que de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables.
Pour cette édition, le thème retenu est « Mettre fin aux inégalités. Mettre fin au Sida. Mettre fin aux pandémies »
Dans son discours de circonstance, la vice-présidente du réseau guinéen des associations des personnes infectées et affectées (REGAP+) a déclaré qu’en République de Guinée, plus de 100mille personnes sont atteintes du VIH, mais un peu plus de 40mille seulement sont sous traitement ARV.
« En République de Guinée, 110mille personnes sont atteintes du VIH et seulement 48 mille personnes sont sous traitement ARV.
La Guinée dispose 142 centres de dépistage volontaire et 766 sites de préventions de la transmission de la mère à l’enfant (PTME)
Malgré les efforts fournis, les difficultés persistent pour l’atteinte des trois 90 de l’ONUSID à l’horizon 2030 car seulement 62% de la population a accès au dépistage volontaire, 45% sont sous traitement, 23% seulement parviennent à la suppression de la charge virale », a expliqué Kadiatou Bodjé Baldé.
Représentant le Premier ministre à cette rencontre, la ministre de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables a déploré la persistance des obstacles dans la lutte contre le Sida. Toutefois, elle a réaffirmé la disponibilité du gouvernement à lutter contre ce fléau.
« La lutte contre le VIH Sida occupe une place de choix parmi les occupations du gouvernement de transition. C’est pourquoi, je réitère l’engagement ferme et la disponibilité constante du gouvernement sous l’impulsion du chef de l’Etat. Force est de reconnaître que des obstacles persistent toujours. Et parmi ces obstacles:
la mise sous traitement antirétroviral de l’ensemble des malades du sida de notre pays. La faible couverture nationale en matière d’offre de service pour l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Le conseil et le dépistage volontaire.
La stigmatisation et discrimination persistantes dont les personnes vivant avec le VIH sont encore victimes », a déploré Nanette Conté.
Le chef de la mission de Médecins Sans Frontières (MSF) Belgique en Guinée n’a pas manqué d’inviter les citoyens à se faire dépister pour connaître leur statut.
Souleymane Bah pour Guinee114.com
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