Le procès qui oppose la centaine de travailleurs licenciés par la société UMS à cette dernière évoluant dans le transport et la logistique, s’est ouvert ce vendredi devant le tribunal de première instance de Mafanco, dans la banlieue de Conakry.
Les plaignants sont majoritairement des chauffeurs qui ont servi pendant trois ans la société partenaire des principales compagnies pétrolières en Guinée.
D’après Karamba Diaby, porte-parole de ces travailleurs, un des motifs de leur licenciement est qu’ils ont changé de centrale syndicale.
« On a été licencié. Le motif c’était quoi? On a fait trois ans de travail. On était affilié à la centrale USTG, mais même si les travailleurs ont des problèmes, on ne peut pas les défendre. Donc nous avons décidé de nous affilier désormais à une autre centrale qui s’appelle UGTG. Mais la société UMS n’a pas voulu », nous a confié Karamba Diaby, porte-parole des travailleurs licenciés qui ont décidé de trimbaler leur ancien patron à la barre pour violation de leurs droits.
« Nous sommes au nombre 164 personnes licenciées. On a porté plainte contre UMS. Puisque nous sommes licenciés, donc nous réclamons nos droits, indemnités. Il y a de cela quatre ans depuis qu’on a été licencié », a expliqué Karamba Diaby calme et serein.
Toutefois, d’après le porte-parole des travailleurs, l’avocat de UMS a demandé à leur avocat de procéder à un règlement à l’amiable. Ce qu’ils ne contestent pas. «
« Nous restons derrière notre avocat. Pendant quatre ans, nous souffrons. Nous sommes des pères de famille », a-t-il fait savoir.
L’affaire est renvoyée au 21 janvier 2022.
Depuis Mafanco, Souleymane Bah pour Guinee114.com
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