Le dossier n’a même pas été inscrit au rôle de ce mercredi. Dès l’ouverture des audiences, c’est une ordonnance du premier président de la cour parlant du sursis à la continuation des débats jusqu’à ce qu’il se prononce sur la demande de récusation de la partie civile, qui a été lue devant le public.
« Cette affaire qui oppose le ministère public et la société Binhaï-pêche à madame Hawa Sylla dite Eva, monsieur Younoussa Sylla dit Lebon ne pourra pas passé aujourd’hui. Le dossier n’est pas inscrit au rôle pour la bonne et simple raison que nous avons sollicité le sursis à la continuation des débats conformément aux dispositions du code de procédure pénale, suite à la récusation contre les prévenus. Alors le premier président a pris une ordonnance par laquelle il a ordonné le sursis à la continuation des débats jusqu’à ce qu’il se prononce sur la demande de récusation. Donc c’est dans le souci d’une bonne administration de la justice. Dès que cette récusation sera réglée, les débats vont reprendre. Nous souhaitons que les débats reprennent avec une nouvelle formation. Ma cliente dit, persiste et signe qu’elle ne fait plus confiance à cette formation là et la justice doit être juste et égale à toutes parties », a déclaré Maitre Salif Béavogui au sortir de la salle d’audiences.
À rappeler que les prévenus sont entre autres poursuivis pour vol, complicité, discrimination et abus d’autorité au préjudice de la société binhai-peche.
Mamadou KOUYATÉ
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