La patronne du département de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation a annoncé l’organisation les 26, 27 et 28 janvier, des journées de concertation et de formation au cours d’une conférence de presse qu’elle a animée ce vendredi, 14 janvier.
« Cartographie de filières et programmes de formation en République de Guinée, quel programme pour l’employabilité des diplômés issus de l’enseignement supérieur ». C’est le thème de la rencontre qui durera trois jours. L’initiative vise, selon les organisateurs, à impliquer les secteurs socio-économiques dans la définition des compétences de formation, le suivi-évaluation ainsi que le financement direct et indirect des programmes de formation de l’enseignement supérieur.
« Selon l’autorité nationale d’assurance qualité (ANAQ), notre pays compte aujourd’hui près de soixante-huit programmes de formation, répartis dans quarante-neuf institutions d’enseignement supérieur dont dix-sept publiques. Selon les chiffres compilés avec le bureau de stratégies et du développement du ministère, ces programmes mettent, chaque année, sur le marché de l’emploi, plus de vingt-cinq mille, huit-cent soixante-six (25.866) diplômés dont cinq mille neuf cent cinquante-huit (5.958) filles qui peinent à trouver un emploi ou à créer leurs propres entreprises très malheureusement, pour des raisons probables d’inéquation entre la formation et les besoins des entreprises », a déploré Diaka Sidibé, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation.
Justement, c’est pour résoudre ce paradoxe à travers la recherche des pistes de solution, poursuit Diaka Sidibé, que le département de l’enseignement supérieur organise ces journées de concertation. La démarche sert, selon elle, à définir les bases profondes de l’employabilité des jeunes de Guinée.
« Pour réussir ce pari, cet événement doit s’inscrire dans la durée. Lui donner une régularité et récolter les fruits de nombreuses réformes engagées dans le domaine de l’enseignement supérieur. Ces journées de concertation ne seront profitables dans la seule condition d’en trouver des pistes de solutions et de les inscrire dans un processus d’amélioration continue de nos programmes de formation universitaire », a dit le ministre Diaka Sidibé.
A noter que ces journées de concertation sur la cartographie de filières et programmes de formation en République de Guinée se tiendront au chapiteau du palais du Peuple.
Mamadou KOUYATÉ
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