Pour le Colonel Mamadi Doumbouya, c’est la Guinée et les Guinéens qui comptent. C’est du jamais vu dans notre pays : un gouvernement qui prend des mesures concrètes et idoines pour aider des ressortissants Guinée coincés dans un pays en guerre. Le ton est donné par le Colonel-Président.
Sur instructions fermes et formelles du Colonel Mamadi Doumbouy, Chef de l’État, Président de la Transition et Chef Suprême des Armées, le patron de la diplomatie guinéenne, Docteur Morissanda Kouyaté, a mis en place, jeudi dernier, quelques heures seulement après l’invasion de l’Ukraine par Moscou, des mesures concrètes et appropriées en faveur de nos compatriotes pris au piège de l’enfer ukrainien.
Une cellule de crise, pilotée par le Secrétaire Général du ministère des Affaires Étrangères, a été aussitôt mise en place pour agir promptement et efficacement, en cas de nécessité, en faveur des Guinéens pris au piège sur le territoire ukrainien.
Le Chef de l’État a ordonné, avec fermeté et sincérité, de mobiliser immédiatement les ambassades de Guinée en Allemagne et Turquie pour assurer la protection et l’assistance requises au bénéfice de nos compatriotes qui en exprimeront le besoin. Quel patriotisme de notre Messie National, qui se démarque ainsi de tous ses prédécesseurs, en termes de prise en charge effective, efficace et efficiente des Guinéens éprouvant de gravissimes difficultés dans un pays en proie à la guerre !
Faute d’avions, les aéroports ukrainiens étant fermés, le Colonel-Président a donc instruit le gouvernement de tenter d’évacuer nos compatriotes par la voie terrestre. Pour cela, tous les moyens humains et matériels sont mobilisés.
Un groupe Watshap a été créé, dans la foulée, pour permettre aux autorités d’être en contact permanent avec les Guinéens coincés dans le guêpier slave. Comme pour dire que, pour le Chef Suprême des forces Armées, la vie de chaque Guinéenne et Guinéen compte énormément. Voilà pourquoi il a lancé ce contre-la-montre en faveur de ses frères et sœurs vivant sur le sol ukrainien.
Avec l’enfant prodige de Kankan Nabaya, rien n’est laissé au hasard.
Mandian SIDIBE, Journaliste