Conakry-Le Mérite International de la Jeunesse en partenariat avec le Ministère de l’action sociale, de promotion a organisé le mercredi 02 mars 2022, un atelier de formation à Conakry. Cette formation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de son projet, « Mérite dans les centres d’accueil et orphelinats ». L’objectif est d’échanger avec les directeurs des centres de formation professionnelle, d’encadrement, afin de savoir « quel type de formation sociale pour les jeunes ».
Dans son discours de circonstance, devant plusieurs directeurs des centres d’accueil des enfants, le coordinateur général a rappelé l’importance de cette rencontre.
« Aujourd’hui, nous lançons officiellement un programme spécifique, un projet spécial dénommé »Le Mérite dans les centres d’accueil et orphelinats ». C’est un souci majeur pour nous de discuter avec les directeurs, de voir ensemble quelle opportunité on peut avoir pour les centres de formation professionnelle, pour les centres d’encadrements, pour les centres d’accompagnements ; quel type d’encadrement et quel type de formation sociale pour nos jeunes.
Ce projet a été mûri par le Mérite International de la Jeunesse qui est un programme d’éducation non formelle des jeunes de 14 à 25 ans. Ce programme évolue dans la formation, l’encadrement et l’accompagnement socio-éducatif des jeunes », a indiqué Ahmed Sekou Traoré.
La fondatrice de l’orphelinat Hakuna Matata, Laurence Rouyer Camara a apprécié l’initiative. « J’apprécie particulièrement l’initiative parce qu’on parle de l’éducation. C’est quand même l’avenir de tout un pays, de toute une nation surtout si ça concerne les enfants. Donc, je suis vraiment ravie du lancement du projet. Mais, j’attends qu’ils nous fassent des propositions d’accompagnement justement dans l’intérêt des enfants, parce que franchement, nous ne sommes pas soutenus », a déclaré Laurence Rouyer Camara.
Présent à cette cérémonie, Akoï Hector Guilavogui, le représentant du ministère de l’action sociale, de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables a déploré les difficultés dans la prise en charge des enfants.
« Nous avons lancé, il y a quelques jours avec l’appui de notre cabinet de réflexions, tendant à faire en sorte que nos pratiques dans ce domaine s’améliorent. Les centres sont ouverts sur la base du volontariat, des gens, par leurs parcours, leurs vécus, se sont décidés à ouvrir les centres d’accueil et à y accueillir des enfants qui ont besoin malheureusement de cette chaleur maternelle, paternelle, mais qui ne l’ont plus.
Pour autant le constat est que nous avons des difficultés liées à la prise en charge de ces enfants. Difficultés en termes juridiques même dans la mise en place des centres, dans le fonctionnement des centres, et dans la prise en charge des enfants », a-t-il dit.
A rappeler que cette organisation existe depuis plusieurs décennie et est présente dans plus d’une centaine de pays.
Souleymane Bah