Le front national pour la défense de la constitution (FNDC) continu à dénoncer l’attitude du président Alpha Condé de vouloir briguer un mandat de plus en violation de la constitution du 7 mai 2010 sur laquelle le FNDC se base pour tenter d’empêcher le projet du président.
Invité de la radio Espace FM ce vendredi, 25 septembre 2020, Aliou Bah membre du FNDC s’est prononcé sur l’exclusion des partis politiques qui ont décidé de prendre part à la présidentielle d’octobre.
« Il a été dit clairement que les partis qui s’étaient engagés de ne pas aller aux élections dans ces conditions et Alpha Condé comme candidat ont décidé de changer d’avis ce que le FNDC respecte. Mais en soi ce n’est plus la ligne que le FNDC avait combattu jusque-là. Mais cela ne change à rien que notre adversaire reste Alpha Condé et le pouvoir. Et ces partis qui ont décidé de changer pour des raisons qui leur sont propres parce qu’il faut savoir que le FNDC n’est pas une grande entité homogène, c’est plusieurs composantes qui se sont réunies. Ces partis politiques ont décidé de lutter avec d’autres options, nous le respectons. Ce sont ces partis qui se sont retirés des instances de décision du FNDC ».
Mais pour Aliou Bah : « le FNDC étant un mouvement citoyen, ces partis étant composés des citoyens guinéens, des leaders jusqu’aux militants, c’est tout le monde qui est encore concerné ». « La seule différence est que ces partis politiques qui étaient représentés dans les instances de décision du FNDC, ne peuvent plus parler et agir au nom de la plateforme. Cette question est très claire. Il n’y a pas de polémiques », a-t-il précisé.
Mieux, estime le président de l’organe provisoire du Mouvement Démocratique Libéral (MODEL), « il y a des atouts que ces candidats pourront éventuellement utilisé pour déjouer le plan du président candidat Alpha Condé ».
Mamadou Macka Diallo
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