Après le RPG Arc-en-ciel et le CPA entre autres, le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, Mory Condé a reçu ce mardi 15 mars 2022, dans le cadre des échanges pour un dialogue, l’alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD) dirigée par le président de l’UFDG.
Au sortir de la rencontre avec le ministre Mory Condé, Aliou Condé a porté la parole. Dans son intervention, ce cadre de l’UFDG n’a pu cacher sa satisfaction.
« Les échanges ont été assez fructueux en ce sens que nous avons senti une ouverture d’esprit de leur part. Et nous avons aussi exprimé les mêmes opinions, les mêmes préoccupations qu’eux.
A partir des échanges que nous avons eu, nous avons eu des éclaircissements. Nous avons dis puisque nous sommes que des ambassadeurs de notre coalitions, nous allons retourner transmettre ce que nous avons appris ici, qu’il s’agit en fait de réfléchir sur le cadre de dialogue permanent qui doit être mis en place. Quel est l’objet de ce cadre? Quelle est la composition de ce cadre? Quelle est la durée de vie de ce cadre et de quoi il va traiter dans les faits ? Et quels sont les problèmes auxquels il va s’adresser pour que solution soit trouvée, pour le bonheur exclusif du peuple de Guinée.
Nous pensons que c’est une bonne chose que la classe politique et les acteurs de la société puissent se retrouver avec le CNRD pour qu’ensemble on conjugue le même verbe, qu’on se fixe le même objectif et que tout le monde tende vers l’atteinte de cet objectif. Si cela est, je pense que c’est la Guinée qui gagne et tous les guinéens trouveront leur compte », a-t-il déclaré.
Le porte-parole de l’ANAD pour la circonstance a aussi dit qu’une réponse, à travers un document, sera envoyée au ministre. « Nous reviendrons sous peu avec un document qui va être transmis au ministre qui va donc répondre aux préoccupations qui ont été exprimées ici. L’espoir est permis quand on est entre frères et qu’on accepte de se parler. Ce qui est difficile c’est l’absence de parole, l’absence de dialogue. Et dès qu’on se parle on se rend compte qu’on appartient à la même nation, même pays, donc pas de raison qu’on ne se donne pas les mains pour aller de l’avant.
Ce qui est difficile, c’est qu’il n’y ait pas du tout un dialogue. A partir du moment il y aura un dialogue, vous allez voire tout à l’heure que l’essentiel des crises vont disparaître s’il y en a, parce que de toutes les façons quand vous ne vous parlez pas, chacun a son interprétation et évidemment les conflits vont exister. Mais la solution de ces conflits c’est de s’asseoir et de se parler en frères et en fils de pays », a indiqué Aliou Conté après la rencontre.
Souleymane Bah pour Guinee114.com
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