Ce jeudi, 17 mars 2022, est le quatrième jour de défilé d’acteurs politiques au ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation où ils échangent avec une commission au sein de laquelle siègent le ministre Mory Condé et le Conseil personnel du président de la transition, Thierno Mamadou Bah.
La forme du cadre de dialogue en perspective et sa présidence, divisent certaines coalitions politiques. Si l’UFDG, l’UFR et tant d’autres partis de coalitions différentes se montre favorables à un dialogue politique sous l’égide de la CEDEAO, une autre coalition reçue ce jeudi au MATD, tient un discours contraire. L’UPP, la coalition qui regroupe entre autres l’Arena de Koureissy Condé, le RDIG de Jean Mark Telliano et le PUP de Fodé Bangoura, est passée exprimer son souhait d’un cadre de dialogue plutôt piloté par le Premier ministre mais avec une implication de « nos partenaires » dont la CEDEAO avec le statu d' »associée ».
« Nous avons également recommandé que ce cadre de dialogue soit porté par le Premier ministre chef du gouvernement dès lors que le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation est la tutelle qui habite les acteurs en question…Nous avons également souhaité que nos partenaires de la CEDEAO par exemple soient associés à la mise en place et au fonctionnement de ce dialogue« , a déclaré Koureissy Condé, porte-parole de l’UPP.
L’UPP a aussi demandé « l’augmentation du nombre de conseillers au CNT peut-être pour permettre aux femmes de combler le quota manquant à ce niveau ». S’agissant de la forme de ce cadre de dialogue, la coalition de Koureissy Condé milite en faveur d’un cadre inclusif, ayant en son sein les acteurs politiques et sociaux à la fois.
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Thierno Amadou M’Bonet Camara (Rescapé N°4)
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