Après avoir trimbalé son ancien employeur en justice pour plusieurs mois de salaires impayés, Mohamed Mara et son avocat étaient devant la presse ce vendredi.
Sur instruction de son conseil, le journaliste ne devait pas prendre parole. Mais suite à l’insistance de ses confrères, il s’est finalement exprimé. D’après Mohamed Mara, cette entreprise de presse dans laquelle il travaillait, est son « bébé ». « Je ne peux pas parler de l’affaire Fim FM sans y mettre l’émotion, parce que c’est mon bébé. J’ai tout abandonné. Celui que je ne considérais même pas comme un ami mais comme un frère du terrain, j’ai tout abandonné pour cela. Vous n’avez aucune idée du sacrifice que j’ai dû faire, que mon épouse et mes enfants ont dû subir de ma part », s’est-il exprimé brièvement.
Si Mohamed Mara a bénéficié de plusieurs postes de responsabilité au sein l’entreprise, il y a aussi subi des torts, selon son avocat.
« M. Mara a été successivement demi de ses fonctions et remplacé par des personnes mêmes qui étaient dans son bureau, et que lui-même a entretenues pour être recrutées, sans accord préalable. On l’a débauché de l’entreprise ( Espace: ndlr) pour venir non pas pour travailler dans une radio qui existait mais pour faire exister une radio. Il a démarré son activité professionnelle au sein du groupe Fréquence médias le 3 juillet 2020. Dans l’article de son contrat de travail, il est dit que M. Mara est recruté pour exercer les fonctions de Directeur adjoint de la radio, Directeur des stratégies du développement de la formation des affaires juridiques et animateur », a rappelé Maître Yaya Dramé.
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A noter que la direction générale de Fim FM doit à Mohamed Mara la somme de 263 millions de francs guinéens, selon l’intéressé.
Souleymane Bah pour Guinee114.com
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