La rencontre a été organisée par le coordinateur de COPE Guinée, Paul Kamano. C’est l’Université Koffi Annan de Guinée qui a abrité cette séance de formation de filles et femmes étudiantes.
L’éducation financière en matière de l’entrepreneuriat, la communication politique et institutionnelle, la place de la femme dans la programmation et la sécurité informatique sont les trois thématiques développées à l’intention des participantes.
« C’est la suite logique du projet de l’entrepreneuriat féminin que nous avons réalisé en mars dernier. On avait promis de former gratuitement mille jeunes filles dans le cadre de l’entrepreneuriat générale et également dans les secteurs spécifiques. Aujourd’hui, on est à l’étape quatre et on avait déjà organisé trois autres étapes de formation des jeunes filles. L’objectif que nous visons dans ce projet est d’outiller des filles dans le métier du digital pour leur permettre de profiter de cette tendance pour développer en elles des initiatives entrepreneuriales. Déjà, on est a huit cent filles formées avec les quatre séances de formation organisées. Il nous reste une séance de formation pour atteindre l’objectif de mille filles formées « , a expliqué Paul Kamano coordinateur de COPE GUINÉE.
Le thème portant sur la communication politique et institutionnelle a été développé par l’ancienne députée Bintou Touré.
« J’étais venu discuter avec les jeunes filles pour qu’elles puissent intégrées les partis politiques, pour qu’elles puissent investir les instances de prise de décisions. Parce que, vous le savez, les femmes sont reléguées au second plan. Malgré que la Guinée ait ratifié plusieurs conventions relatives au respect des droits des femmes. Donc il était important de venir discuter avec ce vivier de jeunes filles qui pourraient être éventuellement la relève de demain. Bref, on a parlé de leur implication dans la politique, les avantages et un peu des inconvénients de la politique. Parce que les aînés ont développé le vénal et celui violent de la politique. Il faut bien que cette peur soit dissipée au niveau des jeunes filles. Il faut qu’elles aient de l’audace, il faut qu’elles osent venir en politique et pouvoir se positionner sur les listes électorales. Il est important que les femmes comprennent que la politique, c’est vraiment un levier pour elles. C’est toujours un plaisir pour venir devant les étudiantes pour parler de politique », s’est réjoui la présidente du parti guinéen pour le progrès et le développement (PGPD) et membre du parlement dissout après la chute d’Alpha Condé.
Mamadou Kouyaté
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