Détournement présumé de manuels scolaires à la DCE de Matoto: l’accusée s’explique et fait des révélations troublantes

L’affaire remonte juste après la nomination du nouveau DCE (directeur communal de la l’éducation) de Matoto, Mamadou Baïllo Kenda Diallo, il y a environ trois mois. Des manuels scolaires, notamment des livrets, livres de français et des cartables destinés gratuitement aux élèves et enseignants ont été détournés et vendus. Et l’argent issus de la vente de ces manuels, une sommes de 10 millions de francs guinéens, a été  remise au DCE, selon Mamadou Binta Diallo magasinière à ladite DCE.

 
Ce lundi 23 mai 2022, une poignée de journalistes reporters dont celui de Guin114 est allé à la rencontre de la mise en cause dans cette affaire de détournement présumé. Après s’être expliquée devant plusieurs de ses chefs, ce qui n’a pas empêché  son emprisonnement, la mise en cause a été suspendue de ses fonctions. Mamadou Binta Diallo ne nie pas les faits mis à sa charge. Mais elle dit avoir agi sur instruction du DCE qui d’ailleurs, après la vente des manuels, a reçu sa part d’argent.
 
Nous vous proposons ci-dessous, un extrait des explications de  Mamadou Binta Diallo.
 
« …il y a eu la venue des livres à la DCE de Matoto. Parmi les 10 conteneurs que la DCE a reçu en fin 2018, les 9 ont été débarqués dans les magasins où était ma collègue, un seul a été débarqué chez moi. 
 
Quand est venue la distribution, ils ont commencé par chez moi en compagnie de ma collègue et quand il s’agissait de distribuer ses livres, elle n’acceptait pas de m’associer.
 
 J’étais la 4ème personne affectée là-bas qu’elle n’acceptait pas associer. C’était en complicité avec le DCE et le SAF. Il ont finalement distribué tous les livres. 
L’inspecteur par intérim Monsieur Morlaye Yattara qui avait remplacé Mme Néné Fatou qui a décidé de venir distribuer les livres dans tout Conakry sous instruction du ministre d’alors Mory Sangaré. C’est pendant cette distribution que le DCE a constaté ma marginalisation par leur clan. Il les a déconseillés et leur a demandé d’arrêter. C’était d’ailleurs la meilleure inspection que j’ai constatée car d’autres quand ils venaient, ils n’arrivaient même pas au magasin. On leur tendait seulement des enveloppes et ils quittent où même s’ils vont dans les magasins, ils photographiaient les cartons de livres, regardent le matériel qui est là-bas et puis ils prennent leur prix de carburant et repartent. C’est ce que j’ai observée. Il n’y a jamais eu une vraie inspection (…).
 
Après monsieur Samoura a été pris comme intérim. Un bon cadre qui voulait redresser la gestion au niveau de la DCE parce qu’il y avait de la pourriture. Il a commencé par rétablir les gens dans leurs fonctions. Et c’est suite à ça qu’on m’a rétabli dans fonction de magasinière. A la veille de son installation, il m’a dit de laisser les clés de mon magasin au SAF, Monsieur Baldé. Et a dit que désormais quand quelque chose arrive pour la DCE, on doit débarquer dans mon magasin. J’ai laissé les clés avec le SAF, M. Baldé. Je suis parti à mon voyage, j’ai fait deux semaines et suis revenue. A mon retour j’ai réclamé les clés à M. Baldé il a refusé de me les remettre, pendant 4 jours je courrais derrière lui. Il a fallu que j’aille voir le DCE qui lui a ordonné de me restituer les clés. J’ai trouvé que monsieur Kenda Bailo Diallo qui est l’actuel DCE de Matoto est muté là-bas en tant que DCE à la surprise de tout le monde. M. Samoura qui avait pourtant des bonnes réformes à la DCE n’a pas été maintenu. 
 
Je suis allée saluer le nouveau DCE car il avait reçu tout le monde sauf moi. Je me suis présentée à lui à sa demande. Et quelques jours après, je suis allée prendre des échantillons de livres pour venir lui montrer et dire que ceci a été débarqué dans mon magasin. Ça trouvé que ma collègue Rama a été surprise avec deux camionnettes de livres dans l’école Simbaya, à côté de notre DCE. Mais il y a une gendarmerie à côté de cette école. La gendarmerie a mis main sur elle. Le problème est venu jusqu’à la DCE. M. Baldé qui est notre SAF actuel s’est déplacé pour aller la retirer dans les mains de la gendarmerie comme pour dire que la gendarmerie n’avait pas le droit d’arrêter un cadre si ce n’est pas la DCE qui a donné l’instruction. La presse s’en est saisie de l’affaire. Et le DCE par intérim Samoura avait écrit en la rendant à l’ IRE, chez Léontine, l’inspectrice régionale de l’éducation de la ville de Conakry. 
Mais quelques jours après, Mme Léontine a rétabli Mme Rama dans ses fonctions. Parce que la décision prise par le DCE par intérim avait dit de lui retirer même les clés de son magasin. 
De par ses cadres, Mme Léontine a envoyé le chargé des matériels M. Fodé Camara et M. Sacko, le chargé des ressources humaines de l’IRE…
Le nouveau DCE, connaissant qu’il y a une possibilité de vendre ces matériels scolaire, m’a demandé de voir la situation des livrets parce les livrets ne sont pas tellement utilisés dans les écoles. Si j’ai bonne mémoire, Matoto seulement doit recevoir près de 40 milles livrets. Mais il dit que c’est rare qu’un élève change de livrets. 
On peut faire quand on est seul mais quand c’est ton chef qui dit de le faire, il est difficile de refuser. Je me suis mise à la tâche, je suis allée à Madina j’ai payé deux livrets dont un est fabriqué par un commerçant et le second, c’est ce que l’Etat a fabriqué qui a un encadrement rouge jaune vert. 
Je suis allée chez lui après 19h. Je me suis présentée avec les deux livrets, II m’a dit, allons au dehors. Du premier étage où il habite on est allé derrière la cour. Il m’a dit qu’il ne veut pas parler de ses affaires devant sa femme.
 
De là-bas on s’est entendu de vendre ces livrets et avoir un peu d’argent. Je me suis retournée chez moi et par la suite je suis passée à l’acte ( vente des livrets scolaires).
Quelques jours je l’ai appelé pour lui dire que je veux aller chez lui, il m’a dit d’y aller. Ce jour aussi c’était après 19h, au dehors, là où on avait conclu d’aller vendre les livrets. Il était habillé en culotte et débardeur. Je lui ai dit,  » j’ai eu 10 millions de francs guinéens pour vous « . Il me dit,  » vous les avez ici ?  » J’ai dit non, pour une question de sécurité comme c’est la nuit je n’ai pas amené. Il m’a instruit d’amener l’argent le jour suivant, à son bureau. Et il m’a dit ensuite,  » n’oubliez pas c’est demain le cachetage des livres » j’ai dit d’accord. Ça c’était toujours à Simbaya. 
Mais tout ça c’est après le problème de ma collègue Rama qui a pris toutes ces décisions de cacheter les livres.. Sinon certains de ces livres sont arrivés depuis 2018 (…) Sinon, le nouveau DCE qui a quitté une école pour être nommé à ce poste ne pouvait savoir qu’on vendait ces livres. 
Ainsi, le jour j, je suis venue au centre de cachetage avec l’argent dans mon sac. On était assis deux à deux. J’étais avec M. Ousmane Sow de Tougué. Et c’est même monsieur Sow qui est allé dire au DCE que moi je suis en train de construire. Et ce M. Sow est le deuxième témoin de l’achat de mon terrain que j’ai commencé ça fait huit (8) mois. La dame qui m’a vendu le terrain est encore vivante. Et 75% de l’argent déboursé pour l’achat de ce terrain provident de marchandise ( habits, wax) et le chantier est à Bawa. J’ai parlé à Sow parce que lui aussi c’était un magasinier. Mais qu’est-ce qui l’a enlevé dans ça?  Au temps d’Ebola, il a détourné, lui seul, un camion de savon qui lui a permis de construire sa maison à Coyah. Je connais là-bas car il m’y a envoyé. Et c’est Sow là que le DCE a envoyé dans son bureau pour lui donner des détails sur moi. Et pourtant il m’a dit beaucoup car il m’a dit que c’est au temps de K au carré ( l’ex ministre de l’éducation) qu’il a détourné ce camion. Il m’avait même dit qu’il a eu de la chance que lorsqu’il a détourné le camion et a vendu le savon, la même Rama avait nié car c’était leur marché à deux. Et c’est Sow qui avait conduit le camion à Madina. Quand il a eu ce problème, il a quitté dans le magasinage. Il avait eu de la chance car quand K au carré (paix à son âme) est arrivé, il y a eu un mur d’un magasin qui est tombé ce qui a fait croire que c’est suite à cela que le savon aurait été pris par la population. C’est ce Sow qui m’a expliqué ça.  Après je l’ai quitté parce que j’avais un rendez-vous avec le DCE. J’ai pris un taxi motard mais avant de bouger j’ai appelé le DCE pour lui dire que je venais avec l’argent. Il m’a dit de venir au bureau et de rentrer par la petite porte. Je suis arrivée dans son bureau, il m’a ordonné de fermer la porte, je l’ai fermée. J’ai soutiré l’argent dans mon sac et je lui ai remis. Il l’a pris et mis dans un sac à dos et placé dans un tiroir. Il a quitté sa place et est venu auprès de la où j’étais assise pour me dire:  » Mme que cela reste entre nous ». Je lui ai dit que sauf si lui trahirait notre accord, pas moi. Mais je lui ai dit toutefois:  » si tu parles, je vais parler ». C’est sur ces propos que je l’ai quitté pour rentrer au centre de cachetage. On est resté pendant 21 jours, il m’a appelé pour me dire d’aller vite à son bureau. Malgré j’avais une urgence, je suis allée vite, mais je ne suis pas rentrée directement dans son bureau. 
Je suis allée dans un autre bureau ou j’ai trouvé le SAF sur pieds, paniqué en train de réunir de l’argent. Il a réussi à mobiliser 10 millions de francs guinéens. Ça m’a tiqué. Il a mis l’argent dans un sachet et l’a déposé chez le DCE. Mais il se trouvait moi, c’est dans un sachet blanc pris dans ma boutique que j’avais mis l’argent. Et l’argent n’était pas éparpillé en des billets, c’était des billets de 20 mille uniquement. 
Quelques minutes après, on m’appelle, on appelle Mme Ana la directrice des ressources humaines de la DCE, ensuite le SAF, on était quatre dans le bureau du DCE. Il a fermé les deux portes. J’ai compris que quelque chose se préparait. 
Il a pris la parole pour dire,  » à l’intention de tout le monde c’est Mme Binta Diallo qui m’avait offert cet argent avec une chemise. J’ai dit non, la chemise, je l’ai envoyée chez vous pour vendre. Mais puisque les autres habits ne correspondaient pas je peux vous l’offrir. J’ai dit ah monsieur le DCE, ça c’est le début d’un feuilleton. L’argent là je vous ai remis à deux, pourquoi aujourd’hui vous avez appelé des témoins pour me rendre l’argent? Finalement j’ai pris l’argent. Et ce jour aussi il avait dit à nous quatre qu’il ne voudrait jamais entendre qu’il m’a une fois rendu l’argent. J’ai pris l’argent, je suis venu jusqu’à Cosa, mais en voulant acheter des mangues, j’ai échangé des plastiques et j’ai fini par perdre les 10 millions que le DCE m’a restitué. On s’était entendu de ne rien dire à quelqu’un. Je suis allée à Fria. Et lendemain, M. Kader Ousmane Camara, qui est directeur national adjoint de l’enseignement fondamental qui m’appelle au téléphone pour me dire que monsieur le DCE l’a appelé à son bureau pour lui dire qu’il y a eu des livres qui ont disparu dans mon magasin et que je lui avais donné une somme de 10 millions qu’il m’a retournée. J’ai dit c’est affirmatif. Il ajoute qu’il a demandé au DCE de gérer le problème à l’interne mais que le DCE lui a dit,  » vouloir trop laver le blanc, un jour on arrivera à une tache noire ». J’ai appelé le DCE pour le lui dire, en Poular.
 
Je lui ai dit qu’il a commencé à violer notre accord en divulguant notre secret. Je lui ai dit: « Sachez que s’il y a eu vol, c’est vous qui m’avez dit de voler ». « Peut-être que c’est une grosse erreur de ma part d’accepter de voler et de vous apporter de l’argent mais c’est comme que ça se passe entre un subordonné et son chef. Mais si vous continuez sur ce chemin, c’est tous les patrons de la Guinée ou du monde qui vont prendre l’exemple sur nous deux ». Car je n’ai jamais agi seul et souvent les subordonnés n’agissent pas seuls. Vous m’avez dit que vous avez appris qu’il y a de l’argent à Matoto mais que vous vous ne voyez pas cela. Je vous ai dit de patienter et vous m’avez même apprécié à cause de ma transparence. En ce moment il n’y avait pas de complicité entre lui et le SAF mais quand il y a eu cette complicité, il a décidé de me détruire et se sauver. 
 
C’est ce problème qui a évolué comme ça car le DCE était sous l’influence du SAF. Ce dernier m’avait combattu, et m’avait même battue là-bas alors qu’il avait tort. 
Ce problème, c’est Monsieur Abdoul Gadiri Bah actuel directeur national de la formation continue qui avait réglé ce problème entre le SAF qui s’appelle Ibrahima Sory Baldé », a indiqué la magasinière.
 
Parlant du genre de livres et à quelle fins ils sont destinés, elle explique.
« Ce sont les livrets scolaires qui identifient l’enfant de la première jusqu’à l’université et il y avait des livres de français de la première année et de la deuxième année, 50 et quelques cartons. Ensuite, il y avait des cartables des enseignants. En tout, ce qui se trouvait dans le magasin, c’est 1000. Je ne sais pas combien j’ai sorti dans le magasin, parce que je n’avais pas comptabilisé. C’est à la police on m’a remis l’acte me suspendant pour faute lourde. Et avant de quitter nous sommes allés au magasin de stock avec la police  Ces livres étaient destinés aux écoles de façon gratuite. 
Tu ne peux avoir peur au moment que tu cherches à échapper. Mais quand tu es dans l’océan ce que tu tiens et ce que tu laisses ce sont les animaux de l’océan tu n’aura plus peur. 
 
Cette pratique se fait partout dans les DCE, il n’y a pas de preuve parce que le vol on écrit pas pour faire une demande. Ce qui me dit que cette pratique se passe dans les communes, c’est l’inspectrice a lâché Rama de la SAF ( service administratif financier) parce que s’il y a un problème dans toutes les communes, on ne s’entend pas, c’est là-bas on vient d’abord avant d’aller au département. 
 
J’ai un sentiment de déception. Je me sens trahi, je suis déçue mais je regrette aussi. Mais comme quelqu’un qui reconnaît en général et qui est animé d’un regret ne répétera pas. Mais celui qui refuse de reconnaître et qui n’a aucun regret peut refaire après. C’est le DCE qui m’a fait la proposition mais lui je ne l’en veux pas tellement…. 
 
Je demande à ce que justice soit faite mais cela dépend de mes chefs. Ce que j’ai expliqué cela va sortir et ils vont écouter, ils savent. Dans cette vie tu peux nier avoir fait une chose mais consciencieusement tu connais c’est quoi la vérité. Ils savent tous.
 
En prison, j’ai dit c’est fini je vais parler. Je dis pour vous dire vrai, moi on me connaît par mon franc parler, il y avait le SAF de l’IRE, il dit Fodé.  Mme l’inspectrice a reçu les trois là dans son bureau….. Moi elle m’a pas reçu et cela m’a tiqué mais malgré tout cela, quand les trois sont sortis de son bureau, moi aussi je suis rentrée dans le bureau et je lui ai dit que j’ai été appelée ici pour la confrontation avec le DCE mais vous les avez reçus près de deux heures et moi vous ne m’avez pas reçu, elle m’a dit allez-y j’ai retourné le problème chez vous là-bas à la DCE, allez-y là-bas. Mais pour moi elle a retourné dans l’intention de régulariser, mais ce n’est pas ça. 
 
Mr Kaba m’a appelé pour me dire que l’inspectrice m’a instruit de régulariser le problème, si M. le DCE accepte. Et le lendemain j’arrive à la DCE, je me dirige directement vers le bureau du DCE, pour moi je vais les trouver tous mais je n’ai trouver que le DCE avec son SAF en réunion. Mais j’ai salué. Le DCE m’a dit de sortir. Mr Kaba est rentré après dans le bureau du DCE et est resté un peu longtemps avant de sortir en me disant allons dans le bureau de SAF. Mr le SAF et Salimatou Diallo que le DCE a parachuté là-bas, et ils m’ont présenté Salimatou en disant que c’est elle qui prendra ma place et elle veut connaître réellement tout ce qui est finance avant de commencer(…), et M. Kaba me dit le DCE lui charge de me réclamer les clés du magasin, j’ai dit je ne rends pas les clés comme ça, au magasin il y a du matériel dedans et ensuite il y a un problème au magasin. Donc c’est un acte qui m’a amené ici, je ne peux pas remettre les clés. Mais vous pouvez mettre un deuxième cadenas. Dans ce cas aucun de nous ne peut ouvrir jusqu’à ce qu’il ait un témoignage officiel (…) Puisque j’ai refusé, ils sont rentrés dans un bureau là-bas pour rédiger une plainte contre moi. Et en rentrant à la maison quand on s’est séparé, à mi-chemin je rencontre deux policiers et j’ai compris qu’ils sont venus me chercher et je me suis retournée à la DCE. Quand je me suis retournée et ils ont dit aux policiers que voilà c’est la dame là, les policiers m’ont pris et mon conduit au commissariat urbain de Tannerie où j’ai passé 3 jours en garde vue. 
 
(….) Le chargé de la sécurité de la Matoto qui est dépêché par le ministère de la sécurité, je me suis entretenu avec lui, il m’a dit quoiqu’il arrive vous êtes impliquez un peu dedans, (…) Je lui ai dit que je ne nie pas. Il m’a dit: alors soit vous ramenez ce que vous avez pris ou bien les dix millions vous les ramenez ou vous vous engagez à payer même chaque fin de mois. J’ai dit que je ne m’engage pas à payer, je n’ai rien à rendre, cela s’est passé depuis long temps. Après il me dit que le lendemain il vont me déférer à la maison centrale, j’ai répondu vous pouvez me déférer car je n’ajouterai pas et je n’accuserai personne. Donc c’est telle que ce sont passées les choses, c’est comme ça je vais relater. 
 
Et là-bas à la police, ils m’ont fait signer un engagement comme quoi, de ne pas diffamer le DCE, car il a porté plainte contre moi pour « vol, diffamation et troubles à l’ordre publics, »  je leur ai réitéré moi je ne parlerai pas en première position mais le DCE a parlé je vais aussi parler », a-t-elle expliqué  
 
Après l’interview, un des journalistes, au nom du groupe, a appelé le DCE pour avoir sa version des faits. Non seulement il a dit être en mission à l’intérieur du pays, mais il dit avoir introduit une demande d’autorisation auprès du ministre pour parler. Et la demande n’est pas encore répondue.
 
Souleymane Bah pour Guinee114.com
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