Un nouveau pas vient d’être posé par le Comité d’organisation de la CAN 2025 en Guinée. En présence des membres du COCAN, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire, son collègue de l’Economie et des Finances et le ministre des Sports, président du COCAN, ont signé les contrats de six sociétés retenues pour la réalisation des infrastructures sportives à Conakry et à l’intérieur du pays.
Un challenge pour ces six entreprises dont les offres techniques et financières ont été jugées plus avantageuses parmi la vingtaine d’entreprisses ayant soumissionné. Elles devront elles-mêmes mobiliser les financements et livrer les stades et autres villages CAN dans un délai de 24 mois afin que le pays de Titi Camara et du Hafia 77 puisse abriter la grande messe tant attendue du football africain en 2025. Pour Lansana Béa Diallo, ministre des Sports, président du Comité d’organisation de la CAN 2023, « le travail commence maintenant ».
« J’ai fait une démonstration tout à l’heure au Conseil des ministres pour dire qu’aujourd’hui le coût d’un siège pour la réalisation de cette CAN 2025 est beaucoup moins cher que 50% dans la plupart des pays qui l’ont fait. Et l’intelligence du projet dans lequel on entre aussi est de nous dire qu’on a effectivement des infrastructures qu’on va mettre en place mais ces infrastructures-là, moi je ne vais pas venir pleurer chez le ministre des Finances demain pour lui dire, mon frère je ne peux pas entretenir les stades, il faut que tu me donne de l’argent pour que je puisse les entretenir.
Il faut qu’on ait cette autonomisation, cette capacité de réfléchir ensemble pour que le modèle business qu’on va mettre en place, puisse permettre non seulement d’entretenir nos stades, mais aussi de rembourser tout ce qu’on a mis en place comme moyens. Ceci doit être le travail de tous les bureaux d’études qui travaillent avec nous, de toute la dynamique dans laquelle on est aujourd’hui.
Aussi, les entreprises avec lesquelles on signe aujourd’hui, ce que nous voulons, ce sont des stades intelligents. On ne veut pas de stades comme ce qui s’est passé dans la plupart des pays africains : où ils sont incapables d’entretenir leurs stades et leurs stades sont complètement abandonnés alors que ce sont des milliards qui ont été investis dans ces stades », a déclaré le ministre Lansana Béa Diallo, président du COCAN 2025.
Le ministre de l’Economie et des Finances, dans son discours, a réitéré son engagement à accompagner le ministre des Sports, président du COCAN à relever le défi de l’organisation de la CAN 2025. Et, conclut-il à l’endroit des entreprises bénéficiaires des marchés, « nous serons intransigeants dans des délais et sur l’évolution des travaux ».
A noter que cette étape intervient après la mise à disposition d’espace devant abriter ces infrastructures. Une mission du COCAN a même fait le tour du pays pour lancer des travaux de terrassement desdits sites dont le ministère en charge de l’Aménagement du Territoire dit avoir livré les titres fonciers.
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Thierno Amadou M’Bonet Camara (Rescapé N°4)
622 10 43 78
