La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) tiendra un sommet le 3 juillet à Accra (Ghana) pour statuer sur les transitions en Guinée, au Mali et au Burkina Faso. En ce qui concerne la Guinée, depuis l’adoption de la durée de la transition par le CNT, l’organisation sous-régionale n’a pas donné une position. Invité de nos confrères de Djoma FM ce vendredi 1er juillet 2022, le porte-parole du gouvernement a répondu à des questions sur ce sommet de l’organisation sous-régionale.
« La CEDEAO, nous espérons qu’elle tiendra compte de comme on l’a dit, on l’a sollicité du contexte de chaque pays. Parce que la CEDEAO, pour moi est un instrument pour accompagner vers le progrès pas pour accompagner vers la régression, c’est très important. Nous attendons donc la CEDEAO nous accompagner, aider les Guinéens à aller de l’avant pour mieux qualifier leur système, leur pays. C’est ce que nous attendons de la CEDEAO pas autre chose. Parce que autre chose, les conséquences c’est pas seulement les Guinéens, ça retombera sur la CEDEAO. Parce que nous sommes des partenaires de la sous-région, nous sommes des partenaires économiques, nous sommes des partenaires politiques. C’est important, lorsque vous avez un partenaire qui a une difficulté que vous l’accompagnez à s’en sortir pas à l’enfoncer », a expliqué Ousmane Gaoual Diallo, porte-parole du gouvernement.
A rappeler que lors de son dernier sommet, le conférence des chefs d’États de l’organisation a décidé de dépêcher le Ghanéen Ibn Chambas qui avait déjà été récusé par la junte au pouvoir comme médiateur.
Mamadou Macka Diallo
666 660 366