Le processus de mise en place d’un cadre de dialogue ne fait pas l’unanimité notamment au sein de la classe politique. Si l’UFDG, l’UFR et le FNDC ne croient pas encore à la réussite de ce cadre, Lansana Kouyaté, président du Parti pour l’espoir et le développement national (PEDN), y croit. A la veille d’une réunion des chefs d’Etat de la CEDEAO devant statuer sur le cas de la Guinée et, probablement, infliger des sanctions supplémentaires au pays pour mettre de la pression sur la junte militaire, l’ancien Premier ministre a apporté de l’eau au moulin des autorités en accréditant la thèse de l’existence d’efforts sincères pour un cadre de dialogue inclusif et promoteur.
« Nous participons et nous y croyons. Et je crois que c’est une bonne initiative. Il faut que ceux qui en doutent aient les preuves qu’on ne doit pas en douter. Et ces preuves-là viennent essentiellement du gouvernement, du CNRD parce que quand on parle de dialogue, il faut qu’on sache comme je l’ai dit déjà à l’hôtel Kaloum, c’est exigeant. C’est exigeant pour le pouvoir, exigeant pour les partis politiques, le syndicat pour tous ceux qui y participent.
Maintenant je crois que la balle est partie, le Premier ministre ou le ministre de l’administration du territoire nous dira exactement où nous en sommes et comment reprendre ces assises pour que véritablement le pays aille vers l’objectif fixé c’est-à-dire le chronogramme. Tout ce qui doit être inscrit dedans, que ça soit discuté vraiment en toute tranquillité, en toute sérénité, que ça ne soit pas entassé par des marches ou de la violence qui ne feront que faire perdre le temps justement à la transition », a indiqué Lansana Kouyaté, président du PEDN avant de parler du dépôt de leur mémorandum.
A noter que les Chefs d’Etat de la CEDEAO se réunissent ce dimanche et devrait évoquer le sujet des transitions en cours en Guinée, au Mali et au Burkina Faso.
Mamadou Macka Diallo
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