Invité de nos confrères de Djoma Médias ce lundi, 15 août, le président du FND, Alhousseine Makanera Kaké a été amené à se prononcer sur la situation du Front National pour la Défense de la constitution (FNDC) en maille avec les autorités de la transition. Il a évoqué notamment la dissolution de ce mouvement de fait et la manifestation que ce dernier projette le mercredi prochain. L’allié du RPG arc-en-ciel, l’ancien part au pouvoir, a fait savoir qu’il avait déjà « demandé aux autorités de dissoudre le FNDC ».
« Moi j’ai parlé de la dissolution du FNDC. J’ai demandé aux autorités de dissoudre le FNDC depuis le 10 mai (2022). C’est une organisation de fait qui trouble l’ordre public donc en aucun cas les nouvelles autorités ne doivent permettre à ce que la transition soit compromise. Vous pouvez demander au ministre Mory Condé, je suis allé lui dire, les manifestations qu’on est en train de dire là si ces manifestations vont se faire il y aura des morts », a expliqué l’ancien député, Alhousseine Makanera Kaké.
Parlant de la manifestation projetée par cette structure dissoute, l’ancien ministre de la Communication a affirmé que les partis politiques qui s’associeront à cette manifestation sont des hors la loi.
« Moi je ne m’associerai jamais à tout ce qui est organisé par le FNDC même avant sa dissolution. Et tout parti politique qui va s’associer à la manifestation du FNDC est un parti politique qui est hors la loi, même le RPG. À partir du moment où la décision du ministre de l’administration du territoire a dissout le FNDC, à partir de l’instant c’est fini. J’ai entendu les gens dire que c’est un état d’esprit, mais le voleur qui vole c’est un état d’esprit d’aller voler. Mais cela n’empêche pas aux autorités publiques de démanteler le groupe quand ça peut porter préjudice à la bonne marche de la société », a-t-il indiqué.
A rappeler que Alhousseine Makanera Kaké et une vingtaine de personnalités dont le président déchu, Professeur Alpha Condé, sont cités dans une plainte du FNDC devant les juridictions guinéennes pour « crimes de sang ».
Mamadou Macka Diallo
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