La rentrée des classes pour l’année scolaire 2022-2023 fixée au 04 octobre prochain, approche à grand pas. A quelques semaines de cette date, le gouvernement s’active pour réduire la pléthore dans les salles de classe qui pourrait être créée par les échecs massifs lors des examens nationaux.
A date, rassure Guillaume Hawing, ministre de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation, toutes les dispositions sont prises par le gouvernement pour combler le vide.
Guillaume Hawing lors d’une récente sortie médiatique a déclaré que « de nos jours, il existe un plan d’urgence sectoriel élaboré au mois de juillet et validé par le gouvernement ». « Les trois ministères ont travaillé sur ce plan, un volet important a été dédié à la rénovation et l’équipement des salles de classe et éventuellement au rachat de certaines écoles. Nous sommes conscients que nous aurons une pléthore. Qu’est ce qu’il faut faire? Nous avons trois chantiers. La formation des formateurs, la rénovation et l’extension de certaines écoles mais aussi le recrutement des enseignants. Ce sont les points de ce plan d’urgence que nous sommes en train de faire. Aujourd’hui la formation des formateurs est sur pied, nous sommes dessus. La rénovation et l’extension de 540 salles est en cours sur toute l’étendue du territoire national. Et inchallah d’ici l’ouverture nous irons loin dans ces rénovations », a rassuré le ministre Guillaume Hawing.
Par ailleurs, selon le Ministre, il est encore prématuré d’imputer la responsabilité des échecs de cette année aux erreurs de correction. « Nous sommes en train de faire des analyses. C’est à la suite de toutes ces analyses que nous pourrons dire exactement pourquoi ce taux d’échec. Pour le moment, nous avons plusieurs maux. Quelqu’un l’a dit: les passages automatiques dans les salles intermédiaires. Aujourd’hui, la réalité est que les élèves n’échouent plus dans les salles intermédiaires. Donc il y a plusieurs causes qui peuvent expliquer ce taux d’échec », a déclaré le ministre qui poursuit qu’à date le besoin réel d’enseignants au pré universitaire se présente comme suit: 15437 au primaire et 4187 au secondaire soit un besoin de 19624. « Ce besoin a fait l’objet de communication au conseil des ministres », précise-t-il.
Pour le chef de département de l’enseignement pré universitaire, les réflexions doivent être mûries à tous les niveaux puisque la responsabilité du taux d’échec de cette année est collective.
MLamine