La rencontre entre la Haute Autorité de la Communication (HAC), les associations de presse, journalistes et patrons de médias a été aussi l’occasion de faire le bilan des manquements commis par des journalistes et organes de presse dans l’exercice de leurs professions ces dernières années.
Dans sa logique d’œuvrer à la bonne pratique du métier dans le pays, l’institution en charge de régulation des médias en Guinée en a profité pour présenter son rapport sur le bilan des dérapages qu’elle a pu répertoriés de 2020 à nos jours.
« Depuis que nous sommes là en 2020, nous avons enregistré quelques dérapages. Premièrement, c’était en octobre 2020 lors du dépouillement des résultats des votes où un site à fait le processus de ce dépouillement en direct. Le deuxième dérapage a été dans une émission diffusée depuis New York sur une radio dénommée médias d’Afrique et c’est synchroniser avec deux radios de la place en République de Guinée incitant à la haine et à la violence. L’émission était tenue dans une de nos langues nationales, le 04 novembre 2020. Troisièmement dérapages, c’est celui d’un problème de diffamation à l’endroit d’un ancien haut cadre du ministère des Mines que nous avons traité et il y a eu un démenti sur le site qui avait commis la diffamation. Ensuite nous avons eu une dame qui vit aux États-Unis qui de cet endroit incitait les communautés à la haine à se lever les unes contre les autres. Le sixième dérapages c’est dans une des émissions interactives où nous avons suivi un journaliste dire que lorsqu’il y a des manifestations en Guinée que ce n’était que des x y et z qui étaient ciblés. Une semaine après, dans la même émission le clou est enfoncé en citant encore le même propos en disant lorsqu’il y a des manifestations à Kaloum, à Matam il y avait pas de mort mais cependant dans une ou un endroit c’est le contraire. Nous avons aussi sur un site web une information qui a été donnée sur les forces de défense et de sécurité par rapport à un camion qui aurait disparu avec du tramadol. Très récemment aussi il y a un journaliste qui a publié une tribune très dégradante à l’endroit d’un ancien haut placé de l’administration guinéenne. En fin, un site web de la place avait afficher une image d’un enfant qui aurait été abattu par balle qui avait circuler sur le net . Alors que cet événement c’était produit en 2019. C’est les quelques dérapages que nous avons recueilli », a indiqué le commissaire Hamed Camille Camara, avant de conclure « que beaucoup d’autres dérapages ont été traité à l’interne ».
Alpha Barry
