En meeting de campagne hier jeudi 08 octobre, Cellou Dalein Diallo a mis un accent particulier sur la réconciliation nationale, la paix et le pardon.
Le président de l’UFDG s’est montré très préoccupé par les violences qui ont été exercées sur les Guinéens ces dernières années. Il a promis de changer la donne dès après son élection à la magistrature suprême du pays. « Quand je serai élu le 18 octobre 2020, je vais mettre en œuvre une politique de réconciliation nationale. Il y a eu trop de violences dans le pays. La réconciliation sera précédée du pardon, de la vérité et de la justice. Parce que ceux qui ont perdu des proches ont doit leur expliquer que c’était un mal mais nous allons tous pardonner pour qu’on s’engage dans un nouveau départ. Il faut que les Guinéens se pardonnent. Si je suis président je demanderai une semaine de prières et de jeûnes pour ceux qui peuvent pour demander pardon à Dieu et pour accepter de se pardonner pour toutes les violences qu’il y a eu dans notre pays.
Je suis mieux placé pour promouvoir une paix en Guinée. L’UFDG a subi beaucoup de violences mais il n’y a pas une autre solution que le pardon et la réconciliation. Si je suis président il n’y aura pas de représailles parce que les représailles sont sources d’injustice. Il faudra simplement qu’on fasse la différence entre le bien et le mal et qu’on dise que le bien est bien et que le mal est un mal et qu’on s’engage tous au terme de la semaine de prières et de jeûnes de ne plus faire du mal », a déclaré Cellou Dalein Diallo face à ses militants fortement mobilisés à la Place des Martyres de N’Zérékoré.
Ensuite Cellou Dalein Diallo a sensibilisé ses militants sur les agissements de certaines forces de l’ordre. « Nos forces de sécurité ne sont pas des criminels se sont des Guinéens. C’est lorsque les autorités politiques sont tordues, elles instrumentalisent les forces de défense et de sécurité pour atteindre leurs objectifs politiciens », a le candidat de l’UFDG.
Diop Ramatoulaye envoyée spéciale depuis N’Zérékoré
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