La démocratie dans sa définition est le « pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple ». Cette définition a du mal à être appliquée dans la plupart des pays à travers le monde. C’est le cas en Afrique, plus particulièrement en Guinée, elle où tarde toujours à se faire une place.
Au cours d’une conférence de presse organisée ce vendredi, 09 octobre, le Mouvement Guinée Avant Tout a insisté sur la nécessité de promouvoir le bipartisme au lieu du multipartisme et le changement de système politique en Guinée.
D’après Aboubacar Sidiki Kaba, deuxième vice coordinateur du mouvement, l’objectif est « la réinvention de l’Etat à travers un changement du système politique fondé sur la limitation du nombre de partis politiques à deux ou trois grands blocs ; initier l’organisation des états généraux de tous les secteurs en effet d’exhumer pour mieux camper les problèmes de notre société ; projeter d’écrire la vraie histoire de la Guinée avec l’aide des spécialistes nationaux et étrangers neutres en vue de la soustraire des marques irrationnelles et tendancieuses des historiens panégyristes qui tentent de la travestir à leur guise ».
« C’est au regard de ces quelques préoccupations aux fondements républicains que nous nous engageons à fédérer nos efforts et compétences indépendamment de toute considération irrationnelle liée à l’ethnie, la région, la religion, le sexe et que sais-je. Nous n’indexons personne nous ne ciblons personne. Mais notre volonté est ferme : c’est celle de récupérer notre nation des mains des politiciens véreux, verbeux et inefficaces par la force de dénonciations à travers les débats, à travers les conférences, les dialogues », a-t-il poursuivi.
Le président de l’Assemblée nationale qui était invité a été représenté par son conseillé chargé à la communication. Pour appuyer l’initiative du mouvement qu’il a qualifié de noble, il a rappelé que la nouvelle constitution prévoit qu’il y ait un droit de pétition de la population pour soumettre des projets ou des propositions de lois à l’Assemblée nationale.
« Vous voulez qu’il y ait bipartisme en Guinée, il y a des outils qui sont mis à votre disposition qui vous permet de sonder à peu près l’opinion des gens pour obtenir des signatures à partir du moment où vous avez cent cinquante mille signatures ou bien vous pouvez obtenir aussi par d’autres moyens. Lorsque vous parvenez à avoir un tel nombre de signatures n’hésitez pas de venir à l’Assemblée nationale voir les honorables députés qui nous représentent voir le président qui en est à la tête dire écoutez! On a sondé la population (…) nous voudrions aller un peu plus loin pour proposer une loi pour que ceci soit effectif », a invité Oumar Diaraby.
Mamadou Macka Diallo
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