Éducation: les déclarations courageuses du DCE de Kaloum sur la prochaine rentrée des classes

La rentrée des classes approche à grand pas et sur le terrain les préparatifs vont bon train. A deux semaines de la rentrée académique 2022-2023, les autorités éducatives de Kaloum déclarent que tout est fin prêts. La seule difficulté à date, déclare Ibrahima Yattara, Directeur communal de l’éducation, est le manque criard de table-banc dans certaines écoles publiques. 

 
Dans un entretien accordé ce mercredi à notre rédaction, ce cadre de l’enseignement pré-universitaire n’est pas allé du dos de la cuillère pour expliquer la situation exacte des établissements de sa juridiction.  
 
« La situation comme vous le savez tout le monde s’active parce que la rentrée des classes c’est un programme du gouvernement. Nous sur le plan pédagogique, chacun en ce qui le concerne s’active, nous sommes sur le terrain. Aujourd’hui nos cadres sont déployés sur le terrain en collaboration avec l’inspection régionale de l’éducation qui supervisent le processus afin de préparer de manière hygiénique administrative et pédagogique la rentrée du 4 octobre. Contrairement aux autres communes, à Kaloum la question de pléthore ne pourrait pas tellement se poser dans la mesure où pratiquement c’est une commune qui se vide. A ce niveau nous n’aurons pas de souci, le seul hic va se situer au niveau des tables-bancs. Le souci pourrait également se trouver au niveau des îles de Loos. Nous avons effectué une mission à ce niveau en compagnie de l’inspecteur régionale de l’éducation pour nous enquérir des réalités de ce côté. A dire vrai eux aussi ils ont leur problème notamment le manque d’enseignants. Toutes ces informations sont déjà remontées et il y a une mission technique du département qui travaille sur l’ensemble de ces requêtes avant que le département ne planche sur ces demande », nous a confié le DCE de Kaloum. 
 
A la question de savoir après les grandes pluies comment se présente les écoles publiques de Kaloum Ibrahima Yattara répond que « les écoles se présentent très bien sûr le plan hygiénique ». « Je vous précise Kaloum est la seule commune qui a bénéficié d’un accompagnement  de WAQF BID dans le cadre du curage des toilettes afin de rendre les toilettes propres. Par contre nous avons des problèmes de manque d’eau dans plusieurs écoles. Il y a également certains chantiers inachevés. C’est le cas de l’école primaire Frédérico Mayor, de l’école Mariam Sultan au niveau de Boulbinet 1 mais le département est déjà au courant de toutes ces situations. Aux îles, ils ont des problèmes de table-banc, de clôture des différentes écoles pour mieux canaliser les élèves », a décrit le directeur communal. 
 
Par rapports aux grandes réformes à opérer cette année afin d’éviter le taux d’échec de l’année dernière, le DCE déclare qu’il n’y a « pas de baguette magique ». « La priorité cette année c’est les infrastructures, c’est la formation continue des enseignants. D’abord au niveau des directeurs d’écoles,  il faut les former parce que c’est eux les superviseurs parce qu’ils doivent être au dessus des maitres, redéployer ces formations à la base afin d’améliorer les scores. En plus ce qui est important c’est le renforcement des évaluations au niveau des classes intermédiaires. Nous ne sommes pas prêts à tolérer un directeur d’école qui nous présentera un candidat qui ne sait ni lire ni écrire. Ce responsable d’école sera automatiquement révoqué. Ce facteur sera déterminant pour l’évaluation des directeurs d’écoles », a-t-il conclu.
 
 
MLamine

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