Les réactions du ministre secrétaire général à la Présidence et du Premier ministre à la récente sortie de Umaru Sissoko Embaló, Président de la Guinée-Bissau et président en exercice de la CEDEAO ont été condamnées aussi par le leader de l’UDRG non sans déplorer l’attitude de Umaru Sissoko Embaló.
« Je pense qu’il faut remettre tout cela dans le contexte. Il y a un médiateur qui a été désigné par la CEDEAO en la personne du président Boni Yayi. Il fallait aussi bien Monsieur Embalo que toutes les autres parties prenantes attendent la livraison des conclusions du médiateur avant de statuer sur l’approche de la transition guinéenne. Je pense que ça c’était quelque chose qui est essentiel. Se presser à dire des choses alors que la formulation et les délibérations du conseil des chefs d’Etats de la CEDEAO n’avaient pas eu lieu, ça c’est le premier aspect. Le deuxième aspect, je pense que la déclaration du colonel Amara Camara ne présente pas en mesure quelque chose de particulier. D’autant plus que ça ne fait que réitérer les positions de la Guinée qui est dit avec fermeté et clarté. Toutefois, la déclaration du Premier ministre, je crois qui est allée trop loin dans une approche non respectueuse d’un chef d’Etat, d’un pays frère qui est la Guinée-Bissau. Je pense que ceci ne devrait pas avoir lieu en ce qui concerne les bonnes relations traditionnelles qui lient aussi bien la Guinée et la Guinée-Bissau que les peuples guinéens et les peuples Bissau-Guinéens. Il faut faire preuve de retenue dans l’utilisation de certains termes lorsqu’on s’adresse à un chef d’Etat étranger », a martelé Bah Oury dans Les Grandes Gueules de la radio Espace FM ce vendredi, 23 septembre 2022.
Mamadou Macka Diallo
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