Dès l’ouverture des audiences du procès des « massacres » du 28 septembre 2009, les avocats de la défense ont demandé la parole pour soulever des « exceptions procédurales ».
Dans la foulée, a majeure partie des avocats notamment maîtres Salifou Béavogui, Paul Yomba, Sidiki Bérété s’en sont pris aux organisations de défense des droits de l’Homme.
Il s’agit entre autres, de la Fédération Internationale de la ligue des Droits de l’Homme (FIDH), l’Association des Victimes Parents et amis du 28 septembre 2009 (Avipa) et l’Organisation Guinéenne de Défense des Droits de l’Homme (OGDH) qui se sont constituées partie civile dans ce procès.
Pour ces avocats, « ces organisations n’ont pas leur place dans ce procès ». « Elles n’ont qu’à nous laisser continuer le procès », a lancé l’un d’entre eux.
Selon les avocats de la défense des intérêts des présumés auteurs des événements douloureux du 28 septembre 2009, ces associations n’ont aucune légitimité pour se prévaloir partie civile dans ce dossier.
Ils se basent sur les articles 4 alinéas 3 ; 15 ; 11 alinéas 2 de la déclaration universelle des droits de l’homme, les articles 156, 396, 401 et suivants du code de procédure pénale.
En attendant l’appréciation du président du tribunal sur ces différentes exceptions soulevées par les uns et les autres, la parole est toujours aux avocats de la défense.
Diop Ramatoulaye
666-75-16-10