Procès des événements du 28 septembre 2009: les avocats de la partie civile répliquent aux demandes de la défense

Dans leurs déclarations, les avocats de la défense ont mis en cause la constitution de partie civile des ONGs nationales et internationales de défense des droits de l’Homme notamment l’OGDH, l’Avipa et la FIDH. Ils ont estimé que ces organisations n’ont pas leur place dans ce procès. 

 
Les avocats de la défense ont estimé que ces organisations ne respectent pas les règlements en la matière. Ils ont estimé que l’Avipa n’existait pas au moment des faits alors que la loi prévoit qu’il faut au moins cinq ans d’existence pour qu’une ONG puisse se constituer partie civile dans un dossier. 
 
Et réponse du berger à la bergère. Les avocats de la partie civile ont balayé du revers de la main ces arguments de la défense qu’ils jugent  « infondés ». 
 
« L’Avipa a été fondée en 2010, après les massacres du 28 septembre 2009. Elle a un arrêté d’autorisation n°2920 du 22 juillet 2010 qui a été renouvelé en 2015. L’OGDH a été créée en 1990 donc depuis plus de trente ans et la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH) fête ses cent ans dans quelques jours. Nous avons donc bel et bien droit de nous constituer partie civile dans ce dossier. La question de la recevabilité de partie civile c’est au moment de l’ouverture du procès. Les associations OGDH, FIDH, et Avipa sont des associations régulièrement constituées et nous allons produire toutes les preuves en fonction de la loi », a déclaré un des avocats de la partie civile.
 
La parole est toujours à la partie civile. 
 
Diop Ramatoulaye 
666-75-16-10 

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