Ouvert le 28 septembre dernier, le procès des massacres du 28 septembre 2009 ne se déroule pas comme le souhaite l’ancien chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara pressé de donner sa version des faits.
Moussa Dadis Camara a piqué une colère noire hier lors de la troisième journée des audiences par rapport à sa détention. Invité de nos confrères de Fim FM ce jeudi, 06 septembre 2022, maître Dinah Sampil du pool des avocats de la défense a donné des détails par rapport à cette réaction inattendue de son client.
« En fait, il faut comprendre cela dans le sens de l’agacement qui l’anime en ce moment, l’empressement de sa part pour qu’il puisse apporter ce qu’il appel sa part de vérité dans les événements du 28 septembre 2009. Il pense que les exceptions relatives à la nullité des actes posés par le pool de juges d’instruction est un retard pour lui parce qu’il est pressé de se faire entendre par le peuple de Guinée, par les juges et par tous les observateurs autant nationaux qu’internationaux. Alors il estime qu’à ce stade, il aurait fallu passer directement aux débats que s’attarder sur les exceptions comme l’ont soulevés les avocats de la défense. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre la réaction que le président Dadis a eu hier », a expliqué maître Dinah Sampil.
A rappeler que le pool des avocats de la défense de Moussa Dadis Camara dénonce l’incarcération de leur client à la maison centrale de Conakry. Il plaide pour son placement en résidence surveillée jusqu’à la fin de la procédure.
Mamadou Macka Diallo
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