C’est une conférence de presse de fermeté et d’annonces sur les réformes en cours au Ministère de la Fonction publique. Les orateurs ont également exposés sur les perspectives du département dans les prochains mois.
Déterminés à combattre les fictifs et agents de situation double mandatements, le ministre Julien Yombouno n’est pas allé du dos de la cuillère en rappelant que l’assainissement du fichier de la fonction publique vise deux objectifs.
« Vous ne pouvez pas être dans une position injuste et continuer à faire saigner l’État. Ne se reste que pour des questions morales lorsque vous percevez des salaires ailleurs, il ne nous revient pas normalement de vous demander de démissionner à la Fonction publique. En tant que bon croyant on se serait abstenu de faire de tels actes. Si nous faisons l’assainissement, il a deux visées essentielles. D’abord voir dans quelle mesure trouver plus de place afin d’organiser un concours.
Depuis 2016, il n’y a pas eu de recrutement. Si nous libérons vraiment un nombre important de place c’est de voir comment le gouvernement va organiser un recrutement sectoriel.
La deuxième visée qui est d’ailleurs la plus importante, au lieu de se retrouver avec 117 mille agents de l’État, un nombre dont peut-être 20 à 30 mille serait des fictifs, pour avoir des miettes, pourquoi une fois l’assainissement terminé, on ne pourrait pas voir dans quelle mesure revoir les salaires à la hausse.
Les gens diront tout ce qu’ils veulent mais nous resterons ferme et déterminés à aller jusqu’au bout. Nous ne reculerons devant personne. On le fera pour le bien des Guinéens », a déclaré le ministre Julien Yombouno
Présents aux côtés du ministre, Aboubacar Kourouma, secrétaire général du département, pour illustrer les déclarations du ministre est allé plus loin en donnant quelques chiffres.
« Nous continuons le travail mais sachez déjà qu’en quelques semaines nous avons pu détecter 1080 cas de fonctionnaires en situation de double cas. Ces personnes prennent le salaire à la Fonction publique et sont loyalement payés au privé. Seulement pour ce cas sa fait une petite somme de 2 milliards 500 millions par mois de perte à l’État. Ce sont des salaires indûment perçus par ces agents. Ce que nous faisons nous le faisons pour chacun des Guinéens. C’est pourquoi nous invitons vous de la presse de nous accompagner », a déclaré à la presse le numéro deux du ministère du travail et de la fonction publique.
MLamine