La prise en charge des citoyens atteints par balle pendant les manifestations a été l’une des thématiques abordée ce samedi 22 octobre 2022 à l’Assemblée Générale de l’UFDG largement consacrée aux prières et recueillements à la mémoire des victimes des manifestations du jeudi dernier.
A cette occasion, le responsable de la cellule de communication de cette formation politique, Joachim Baba Millimouno, a accusé des policiers et militaires d’être responsables du refus d’assistance aux manifestants atteints par balle.
«Quand un citoyen est blessé, dans un pays organisé, il y a des services. Mais comme chez nous, l’Etat n’a pas organisé cela, des services doivent être là pour que les citoyens puissent les alerter par rapport à des cas de morts, de blessés graves. Quand vous faites un accident de la circulation, vous vous videz de votre sang, il n’y a pas ce service qui peut venir vous secourir. Les gens une fois touchés par des balles réelles, des citoyens désemparés les prennent, les amènent vers des services qui refusent de les recevoir. Parfois, ce sont des policiers et militaires qui refusent qu’on sauve la vie des citoyens fauchés par leurs balles», a-t-il fait savoir.
S’adressant aux médecins, l’UFDG par la voix de Joachim Millimouno, a indiqué que le serment d’Hippocrate doit être observé par ce corps dans l’exercice de sa profession.
«Le serment est un exercice auquel est soumis tout médecin de jurer pour sauver les vies humaines. Quand un hôpital refuse de recevoir un corps, c’est quand même dommage», a rappelé le responsable de la cellule de communication.
Selon des témoignages, plusieurs citoyens blessés pendant la manifestation du FNDC le jeudi dernier et admis dans certains hôpitaux de la place n’ont pas été secourus.
Alpha Barry