Procès du 28 septembre: Pourquoi le ministère public s’est-il opposé à la libération de Cécé Raphaël Haba?

C’est l’une des sollicitations diversement appréciées par les différentes partie au procès des événements du 28 septembre 2009. Alors que les avocats de la défense faisaient bloc commun pour accompagner la requête introduite par leurs collègues sollicitant la mise en liberté provisoire du prévenu Cécé Raphaël Haba, pour « son innocence », le ministère public et la partie civile ont exprimé un refus catégorique.

« Monsieur le président, nous nous opposons à cette demande de mise en liberté puisque les faits pour lesquels il est poursuivi sont très graves. Sa mise en liberté pourrait occasionner des troubles à l’ordre public, menacer sa propre sécurité et celle des victimes et éventuellement favoriser que certaines preuves ne soient dissimulées » a soutenu le ministère public aussitôt rejoint par les conseils des victimes.
Maitre Alpha Amadou DS Bah a abondé dans le même sens. « Nous pensons que monsieur Cécé Raphaël Haba mérite d’être maintenue en détention. Ceci pour la sécurité des victimes », a argumenté l’homme en robe noire.
A la question de savoir qu’est ce qui motive cette demande de mise en liberté pour l’ancien garde du corps de Toumba Diakité, son avocat maitre Diakité a répondu que « ce monsieur a trop souffert ». « Il n’est impliqué ni de près ni de loin à ces événements. C’est pourquoi nous sollicitons sa mise en liberté en attendant la fin du procès », a-t-il expliqué.
Au terme d’un long débat entre les parties, le président du tribunal Sory 2 Tounkara a rejeté la demande et  renvoyé l’affaire au lundi prochain.
MLamine

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