Ce mercredi, 14 octobre 2020, dans un réceptif hôtelier de la place, a eu lieu le lancement du projet du résultat 4 du programme SSSII de l’organisation internationale pour les migrations (OIM).
‘‘Comment et dans quelle mesure les interventions destinées à résoudre la pauvreté et à améliorer les moyens de subsistances des populations affectent les aspirations, les décisions et les mouvements migratoires des personnes’’ était le thème de cette rencontre.
Le but général de cet atelier est de garantir l’adhésion rapide des principales parties, telles que les homologues des gouvernements locaux et nationaux, le secteur privé et les agences de développement pour favoriser une réussite totale des activités de recherche.
Madame Ndiaye Fatou Diallo cheffe de mission de l’OIM a évoqué les attentes. « C’est de lancer les travaux de recherche qui sont financés par le gouvernement britannique à travers son programme difude.
« Les données qui découleront de cette recherche pourront nous permettre d’aller vers une analyse de l’impact de l’investissement au développement sur les décisions migratoires, le choix migratoire que les populations ont l’habitude de faire.
Et ceci va nous permettre d’analyser et avoir un genre de recherche action et de voir comment la migration et le développement sont étroitement liés et comment utiliser ces données pour améliorer cela » a souligné la cheffe de mission.
Selon elle : « c’est une recherche qui pourrait non seulement bénéficier au système des Nations-Unies et qui pourrait bénéficier à toute la Guinée et tous les partenaires qui sont actifs dans le cadre de développement ».
Pour sa part, le représentant du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a évoqué l’importance de cette rencontre pour son ministère.
« L’enseignement supérieur et le système éducatif en général, sont concernés par ce phénomène à plus d’un titre. Parce que ayant la mission de constituer le capital humain de haut niveau pour assurer le fonctionnement dynamique de l’économie et dans la société en générale », a dit la Cheffe de cabinet du ministère de l’enseignement supérieur.
« Le phénomène migratoire est aussi ancien que l’existence de l’humanité. Dans le contexte de la mondialisation et du développement des technologies de l’information et la communication, la migration prend une dimension nouvelle et dans des formes différentes. D’une manière générale, on assiste toujours à un flux de Sud vers le Nord ; et les jeunes en constituent le plus fort contingent souvent avec des conséquences catastrophiques », a souligné la Cheffe cabinet.
A noter que ces activités concernent trois pays, la Guinée, la Gambie, le Sénégal qui ont beaucoup de similitudes en termes de migration.
Souleymane Bah pour Guinee114.com
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