L’affaire M’Mah Sylla décédée le 24 décembre 2021 à Tunis (Tunisie) des suites d’un avortement non réussi et qui a conduit à plusieurs opérations se poursuit ce mardi, 22 novembre 2022. Dès l’ouverture de l’audience criminelle du jour au tribunal de première instance de Mafanco, les débats ont repris avec Sébory Cissé, l’un des accusés dans le dossier avec les questions de la partie civile.
À en croire l’accusé, sa clinique avait des appareils nécessaires pour une intervention chirurgicale. Il a réitéré aussi que la défunte M’Mah Sylla a été admise à sa clinique sise à Dabompa par Patrice Lamah, Célestin Millimouno et sa Grand-mère à 2 heures du matin dans un état grave. Et il tient pour responsables de cette situation de la victime lors de son admission à ses services Patrice Lamah, Célestin Millimouno et Daniel Lamah.
Dans sa déposition toujours, Sébory Cissé laisse entendre qu’il a demandé aux parents de M’Mah Sylla de porter plainte contre ses coaccusés mais en vain.
Ces médecins sont poursuivis pour viol, avortement, risque causé à autrui et administration de substance nuisible des infractions prévues et punies par les articles: 268, 262, 263, 293 et 266 du code pénal.
Mamadou Macka Diallo depuis le TPI de Mafanco
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