C’est l’un des dossiers brûlants que va devoir gérer de toute urgence le nouveau ministre des transports. Alors que le 31 décembre 2022 indiquée pour rendre obligatoires les cartes grises avec vignette incorporée approche à grand pas, dans le milieu des transporteurs et autres propriétaires d’engins roulants l’on se plaint énormément de leur coût très élevé.
Au cours d’une réunion avec le ministre Félix Loua et son cabinet, le mercredi 30 novembre 2022, les transporteurs n’ont pas manqué de porter cet état de fait à la connaissance du ministre. C’est du moins ce qu’a révélé ce jeudi 1er décembre 2022, Frébory Donzo dans l’émission le grand Ring chez nos confrères de Sabari FM.
«Le problème ne concerne pas seulement les transporteurs même vous chacun a, soit une moto ou une voiture à immatriculer ou a besoin d’avoir son permis de conduire. Alors compte tenu de la situation économique, toutes les activités sont au ralenti. Il n’est pas aisé surtout pour nous qui avons plusieurs véhicules. Je vous dis franchement pour immatriculer un camion c’est dans l’ordre de 6 à 8 millions de francs guinéens. Imaginez pour celui qui a cinquante à cent camions, alors que le travail ne marche pas. Nous savons qu’il est aujourd’hui un peu difficile de changer la décision sachant qu’une partie de la population a déjà acheté ces outils. Mais ce que nous demandons c’est un report parce que cette date n’est pas tenable compte tenu du coût de la vie actuellement», a déclaré le président de l’Union nationale des transporteurs et routiers de Guinée qui poursuit son plaidoyer.
«Nous avons rappelé au ministre que cette situation nous bloque. Si nos chauffeurs n’ont pas de permis c’est une peine pour les transporteurs et même pour la population parce que personne ne pourrait donner son engin à un chauffeur qui n’a pas de permis. Nous lui avons également dit que comprenons que ce que nous demandons ce n’est pas du ressort du ministre du transport, cela relève des ministres du pool financier mais si le montant doit être changé ou la date doit être prorogée, il faut une concertation au niveau du gouvernement. Il nous a promis de transmettre nos doléances au plus haut niveau. Une autre réunion est prévue entre nous dès la semaine prochaine pour également discuter de la question mais l’urgence maintenant à défaut d’une réduction des coûts nous sollicitons un report du délai», a fait savoir le transporteur
MLamine