Le procès dans le dossier M’Mah Sylla décédée à Tunis en 2021 après des opérations chirurgicale mal faites devrait se poursuivre ce mardi au tribunal de première instance de Mafanco. Mais pour cause d’absence des avocates de la partie civile et de plusieurs autres avocats de la défense, le président du tribunal, Souleymane I Traoré a renvoyé l’affaire au 20 décembre courant pour la l’audition des témoins.
Depuis l’ouverture du procès, les accusés mis aux arrêts ont tous donné leurs versions des faits à la barre en niant les charges retenues contre eux. Du côté de la partie civile, le père de la défunte M’Mah Sylla a aussi été entendu. Ce dernier a cité Patrice Lamah et Celestin Millimouno en fuite comme les principaux violeurs de sa fille. Il a dans sa déposition reconnu que sa fille a subi la première intervention chirurgicale avec Daniel Lamah dans une clinique appartenant à Celestin Millimouno à Entag dans la commune de Matoto.
Daniel Lamah lors de son passage à la barre a reconnu avoir fait cette première intervention après plusieurs tentatives d’avortement non réussies.
Docteur Sébory Cissé a, au cours de son interrogatoire, reconnu avoir fait deux interventions chirurgicales avant l’évacuation de M’Mah Sylla au CHU Ignace Deen où elle a subi deux autres opérations.
Lors de la dernière audience la partie civile ainsi que les avocats de la défense ont sollicité la comparution des témoins. Ce mardi certains témoins se sont présentés avant le renvoi de l’affaire.
A rappeler que ces médecins sont poursuivis pour « viol, avortement, risque causé à autrui et administration de substance nuisible faits prévus punis par les articles 268, 262, 262, 293 et 266 du code pénal.
Mamadou Macka Diallo depuis le TPI de Mafanco
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