A l’occasion de son passage ce lundi devant les conseillers au Conseil national de la transition, le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, a évoqué la dette héritée, selon lui, de l’ancienne administration électorale, la CENI.
A en croire Mory Condé, cette dette héritée de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) tourne autour de soixante quinze (75) milliards de francs guinéens. « Nous avons hérité d’une situation avec l’ancienne Commission électorale nationale indépendante. La CENI devait , la dette que nous avons pour le moment sur notre table, avoisine les 75 milliards avec l’ensemble des prestataires guinéens et étrangers. Les soixante (60) milliards de prévision qui avaient été faites, nous avons privilégié le paiement de certaines dettes des petits entrepreneurs qui n’ont pas beaucoup de moyens et le paiement des frais de location des locaux qui contiennent du matériel électoral en attendant les prochaines échéances électorales », a déclaré Mory Condé en réaction à une question d’un conseiller qui voulait savoir davantage sur la part de budget du processus de retour à l’ordre constitutionnel à travers les différentes élections annoncées.
Le ministre Mory Condé défend globalement un projet de budget de mille six cents soixante-sept (1667) milliards de francs guinéens en faveur de son département au compte de la Loi de finances initiale 2023.
Thierno Amadou M’Bonet Camara (Rescapé N°4)
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