A l’occasion des fêtes de fin d’année, la police guinéenne affirme avoir mis en place un dispositif pour la sécurisation des personnes dans un plan opérationnel dénommé Epervier impliquant plusieurs unités notamment la police routière, les unités en charge de la lutte contre la criminalité et la protection civile. Le Directeur Général de la police, le Contrôleur général Abdoulaye Sampil, a donné vendredi des détails sur ce plan dans l’émission On refait le monde chez nos confrères de Djoma médias.
Pour la zone du grand Conakry, c’est-à-dire les communes de Conakry et les villes de Dubréka et Coyah, environ quatre (4) mille policiers sont attendus sur le terrain. « Tout le monde va être déployé, tous les effectifs présents à Conakry et à l’intérieur du pays en plus de ceux de la protection civile…Nous avons la police routière, les commissariats urbains, les commissariats centraux qui viennent en appui à la police routière pour réduire au minimum les accidents de la circulation avec des check-points de ralentissement que nous allons déployer avec des barrières.
Nous allons procéder à des contrôles inopinés pour voir s’il n’y a pas de mineurs au volant. Nous allons faire avec beaucoup de pédagogie en sensibilisant sur la limitation de la vitesse et la consommation abusive de l’alcool », mentionne le DG de la police nationale
La route Hamdanllaye-Lambangny-Sonofonia, où la circulation est réputée être plus difficile notamment en raison de la floraison de tricycles, sera surveillée de prêt. « La corniche nord sera notre zone de concentration, nous allons y déployer 40% de nos efforts compte tenu qu’il y a les tricycles et beaucoup de bars dancings et d’autres établissements recevant du public », déclare Aboubacar Sampil.
Pour ces fêtes de fin d’année, affirme le DG de la police, « nous avons déployé 209 véhicules, 67 motos et je pense que c’est largement suffisant pour sécuriser la population ». Il fait savoir également que l’inspection de la police sera sur le terrain « pour veiller au comportement de nos agents »
A en croire le directeur général de la police, ses unités travailleront avec l’OPROGEM (Office de protection du genre, de l’enfance et des mœurs) en cette période fertile aux enlèvements, au viol et autres violences contre les femmes. S’agissant du coût financier de cette opération, l’invité de Djoma ne donne pas de chiffre, renvoyant les chroniqueurs vers « les spécialistes ».
Thierno Amadou M’Bonet Camara (Rescapé N°4)
622 10 43 78
