À l’occasion de la fête du nouvel an 2023, l’ancien Premier ministre, Lansana Kouyaté, par ailleurs président du Parti de l’Espoir et de Développement National (PEDN) a adressé ses vœux au peuple de Guinée. Dans son discours, Kouyaté appelle à plus d’engagements pour ‘’créer notre propre bonheur’’.
«À l’entrée dans le nouvel an 2023, dire au peuple de Guinée que dès l’instant qu’on est en fin d’une année, tout sort qu’on aura dépendra du peuple. Il faut qu’on soit plus engagé, il faut que nous soyons si vous voulez commis à la tâche de créer notre propre bonheur. Cela ne se passe pas à l’absence de qui que ce soit, ça doit être fédératif. Et j’aime à le dire, quand un peuple renonce à sa volonté de parfaire, de s’améliorer etc, si un peuple renonce alors il laisse son sort au sort, ce qui ne doit pas être le cas du peuple de Guinée.
Il y a de grands mots parfois qu’on crée comme je l’ai dit, pays émergent, pays en voie de développement, les tigres d’Asie, les tigres de ceci, tout cela est créé. C’est un peu l’ingrédient à la vie mais la vérité est qu’on ne se développe que par la qualité de la formation, par la qualité de l’éducation qui ne dépend pas que de l’école. L’éducation dépend aussi de la famille. Chacun doit s’occuper de ça et je crois que si tout cela est fait, alors l’année nouvelle, 2023, peut être une bonne année», a déclaré Lansana Kouyaté, président du PEDN.
Et d’ajouter : « Je voudrais rappeler aussi une chose, nous qui vivons cet espace-là maintenant, nous sommes les enfants de deux siècles et de deux millénaires, on l’oublie. C’est cette période de temps où on est passé du XXème au XXIème siècle. C’est la même année où on est passé du deuxième millénaire au troisième millénaire, on est déjà dans le troisième millénaire et on pense que ce sont des changements qui ne signifient rien mais ça importe sur la psychologie de l’homme. Et étant enfant de deux siècles, ce qui n’est pas donné à tout le monde et de deux millénaires, alors nous devons savoir que le monde change nécessairement et qu’il faut s’adapter. Nous voulons aller vite, allons tous ensemble ».
Mamadou Macka Diallo
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