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Lutte contre la corruption, traque des biens mal acquis, déguerpissement : ce qu’en dit Lansana Kouyaté 

Le parti de l’espoir pour le développement national (PEDN) a tenu son assemblée générale hebdomadaire ce samedi 28 janvier 2023 à Conakry.

Le déguisement, la traque des biens mal acquis et la lutte contre la corruption engagées par la junte font partie des sujets abordés par Lansana Kouyaté, le leader de cette formation politique.

« Nous avons dit dès le départ que nous ne voulons pas des gens dans la rue. Notre objectif qui est celui du CNRD aussi, est que ça soit la dernière transition militaire en Guinée. Quand il y a une élection franche et sincère, que l’on puisse élire celui que le peuple désir. On a eu déjà 4 transitions, il faut que ça s’arrête là. Mais pour pouvoir arrêter, il faut que l’on fixe les règles. Il faut que l’on sache quelle âme, il faut donner à notre pays. Il faut encourager ceux qui gagnent de l’argent avec la sueur de leur corps. Cette richesse n’est pas sale. La salle richesse est celle qui est obtenue par détournement », a-t-il entamé.. 

Pour réussir le pari, l’ancien Premier ministre souhaite que la justice soit beaucoup plus renforcée aujourd’hui pour qu’elle fasse son travail. 

« Il faut que ça s’arrête. Je sais que c’est difficile mais il faut y aller. Il n’y a pas de petite corruption. Celui qui est corrompu pour mille francs sera corrompu pour un milliard. Si nous voulons que tout le monde vive heureux, refusons la corruption. Il y a beaucoup de discours, mais n’écoutez personne, suivez la justice. Ceux qui sont corrompus seront dénichés les uns après les autres. Tout le monde doit aller devant la justice pour se défendre. Il ne doit y avoir aucun état d’âme là dessus », a-t-il renchéri. 

Plus loin, il a promis de soutenir les actions positives de la junte malgré les quelques faux pas.

Pour ce qui est du déguerpissement, il a fait savoir qu’on ne peut pas construire un pays sans casser.

« Mais est-ce que la forme prise est la bonne ? Ce n’est pas une loi, ni une convention internationale mais quand quelqu’un a fait 40 ans, 50 ans dans une maison où ses enfants et ses petits enfants sont nés, il faut mettre beaucoup de méthodes et d’organisation pour les faire quitter. Mais croyez-moi, cela n’enlève à rien que je soutiens une transition apaisée », a-t-il indiqué.

Mamadou Aliou Barry pour guinee114.com

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