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Cadre de dialogue: le gouvernement décline toute possibilité de revenir sur les questions déjà débattues

Les coalitions, en l’occurrence l’ANAD, le FNDC Politique, le Collectif RPG arc-en-ciel et Alliés ainsi que le FFP qui ont boudé le dialogue inter guinéens qui s’est tenu à Conakry réclame un dialogue mais cette fois-ci avec le CNRD entouré de ses alliés, s’il le veut, et à l’étranger. 
 
Invité de nos confrères de Fim FM ce mardi, le porte-parole du gouvernement a été emmené à se prononcer sur ce sujet. Ousmane Gaoual Diallo, par ailleurs ministre des postes, télécommunications et de l’économie numérique, a commencé par faire remarquer que personne n’a été exclu de ce dialogue. 
 
« On a fait le dialogue en Guinée et tous les acteurs politiques étaient invités. Ceux qui ont voulu venir sont venus. Ce qu’il faut savoir, c’est personne n’est exclu dans le dialogue. Aucune institution n’est exclue. Ces partis politiques ( UFR, UFDG, RPG ARC-EN-CIEL et compagnie) ont estimé qu’ils ne pouvaient pas venir au cadre du dialogue mais c’est leur responsabilité. Qu’ils assument jusqu’au bout », a souligné Ousmane Gaoual Diallo.
Profitant de l’occasion, le porte-parole du gouvernement guinéen a invité les coalitions politiques et sociales qui ont boycotté le cadre de dialogue inter-guinéen tenu en fin d’année 2022 à Conakry de tourner la page.
« Ce qui leur reste désormais c’est de tourner cette page là et d’observer s’il y a d’autres sujets sur lesquels ils peuvent critiquer, la gouvernance, mais les critiques là sont les bienvenus. Et ça permettra d’améliorer systématiquement la gestion et tout ce qui est en train d’être déroulé. C’est clairement ça. Ils sont aussi des observateurs avisés de ce qui va être mis sur place pour permettre au pays d’aller de l’avant. Il n’y a pas d’autres alternatives. Ce qui leur reste à faire, premièrement de regarder les thématiques de la transition qui sont en train d’être mises en place. Lorsque le recensement va commencer, c’est de mobiliser leurs partisans pour que ceux-ci se recensent. Lorsqu’on va commencer à faire de telles activités qui nécessite leur implication qu’ils s’impliquent. Lorsqu’il y aura question de parler de la constitution et de son contenu qu’ils mobilisent leurs intellectuels pour qu’ils participent et lorsqu’il y aura référendum. C’est ce qui va aider ce pays a aller de l’avant », a-t-il martelé.
 
Mamadou Macka Diallo 
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