La manifestation du FNDC qui a fait trois morts, plusieurs blessés et des dégâts matériels, le jeudi dernier, a provoqué la colère des autorités de la transition. Les partis politiques et associations de la société civile qui ont soutenu cette manifestation sont menacés de dissolution.
A travers une déclaration à la télévision nationale, le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, Mory Condé, menace de suspendre, voir retirer les agréments des entités politiques et sociales dont les responsabilités seront établies suite à des procédures judiciaires.
Le président du Parti de l’Espoir pour le Développement National (PEDN), Lansana Kouyaté, à l’occasion de l’Assemblée générale hebdomadaire du parti tenue à son siège ce samedi, 18 février 2023, a été amené à se prononcer sur cette actualité.
«Je n’ai pas eu la chance de suivre moi-même mais si ce que vous dites c’est ce qu’il a dit exactement, les agréments sont donnés par le ministère de l’administration du territoire sur la base des critères qui sont définis. Entre autres quand on cite quelques critères, il y a d’abord les statuts. Je ne pense pas que dans un des statuts d’un quelconque parti, il y ait des appels à la violence, aux manifestations, à la mort. Cela n’existe pas. Il y a le règlement intérieur. Tous ces documents sont déposés au ministère de l’administration du territoire. Et ce qui s’est passé, ceux qui ont ordonné cette marche, le FNDC, on dit toujours, ils ont été dissouts mais ils se sont d’abord disloqués eux-mêmes parce qu’il est arrivé un moment où les membres de ce front partaient dans tous les sens», a laissé entendre Lansana Kouyaté.
Mamadou Macka Diallo
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