Le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation a menacé de dissoudre les formations politiques et sociales qui ont soutenu la manifestation du FNDC (Front National pour la Défense de la Constitution) du 16 février dernier au cours de laquelle trois jeunes sont morts et plusieurs autres blessés. En marge de l’Assemblée générale hebdomadaire de l’UDRG, le 25 février 2023, son président, Bah Oury, a été amené à évoquer cette menace du ministre.
«La charte des partis politiques qui a été adopté en 1991, qui a ouvert la voie au multipartisme dans notre pays, n’a jamais été respectée, ça n’a jamais été respecté par le PUP, ça n’a jamais été respecté par le RPG, c’est la même logique qui a prévalu par le passé, c’est-à-dire le non droit, l’utilisation de la répression qui a amené les partis à fonctionner comme s’il n’y avait pas de charte des partis politiques. Parce que dans la charte, il est très explicite. (…) Maintenant, on ne peut plus continuer comme ça, il faut les avertir. Je pense que la déclaration les a secoués. Maintenant il ne faut pas parler et s’arrêter là, il faut que tout le monde connaisse la charte des partis politiques. Et de toutes les façons, l’administration du territoire prendra ses responsabilités. Il faut que les lois de la République soient intégralement respectées et que ceux qui sont chargés de veiller à cela l’assument sans discrimination et sans aussi une attitude partisane», a souligné Bah Oury, président de l’UDRG.
A noter que les leaders politiques comme Bah Oury, Lansana Kouyaté du PEDN et Lansana Faya Millimouno du BL trouvent les manifestations du FNDC sous le CNRD, contre-productives.
Mamadou Macka Diallo
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