L’affaire qui oppose Souleymane Traoré, ancien directeur général du Fonds d’Entretien Routier (FER) à l’agent judiciaire de l’État s’est ouvert à la Cour de Répression des Infractions Économiques (CRIEF) ce 15 mars 2023.
Le prévenu s’est présenté à la barre. Après la lecture des faits à lui reprochés, le président de la cour, Francis Kova Zoumanigui a demandé à Souleymane Traoré s’il reconnait ces faits. Sans surprise, ce dernier les a niés en bloc.
Son avocat a sollicité un renvoi au lundi, 27 mars 2023 pour qu’ils finalisent la constitution des différents avocats qui vont éventuellement défendre l’ancien Directeur Général du FER. Il dit aussi qu’il a appris que son client doit comparaître ce 15 mars 2023 par médias interposés.
Le ministère public et les avocats de la partie civile ne se sont pas opposés à la demande de la défense. La cour a renvoyé l’affaire au 27 mars 2023.
Souleymane Traoré, pour rappel, est poursuivi pour des faits présumés de blanchiment de capitaux, corruption d’agents publics, détournement de deniers publics, enrichissement illicite et surfacturation. Faits prévus et punis par les articles 499, 776, 764 et suivants du code pénal, 3, 4, 45, 52 de la loi n°041 du 04 juillet 2017 portant prévention, détection et répression de la corruption et des infractions assimilées, 7, 112 et 113 de la loi n°024 du 17 août 2021 portant lutte contre le blanchiment de capitaux et financement du terrorisme.
Mamadou Macka Diallo depuis la CRIEF
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