Des responsables de la convergence des acteurs sociopolitiques du cadre de dialogue (CASPOD) ont animé une conférence de presse ce mardi 28 mars 2023 à Conakry.
Dans leurs exposés, les conférenciers sont longuement revenus sur les débats en cours dans la cité concernant un éventuel dialogue avec la participation des forces vives.
Pour eux, l’ouverture d’un nouveau cadre de dialogue n’est pas d’actualité.
Prenant la parole, Bella Kamano, président du Rassemblement national pour le progrès de la Guinée (RNPG) a fait savoir que si demain, des membres des forces viennent avec des propositions, ça sera conforme à la 34e résolution du récent cadre de dialogue qui stipule: « Le cadre de dialogue inclusif et inter-guineen reste ouvert à toutes les entités n’ayant pas participé à ce cadre ».
« Ceux qui se qui reunis pour faire les 35 résolutions du dialogue inter-guineen ne peuvent violer des décisions qu’ils ont eux-meme prises. Si demain, des membres des forces viennent avec des propositions, nous allons rester conforme à la 34e résolution. C’est-à-dire, ils seront toujours les bienvenus et leurs propositions seront les bienvenues mais, dans un cadre légal. Le cadre de dialogue a été institué par Monsieur le Président de la transition. Il ne peut y avoir un autre cadre de dialogue sans que ce décret la ne soit encore pris pour remettre en cause le premier décret. C’est ce que nous trouvons pour le moment impossible. Si nous avons des propositions allant dans le sens d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel, nous n’allons pas nous y opposer. Si nous avons des propositions venant d’eux allant dans le sens de l’apaisement, nous allons nous lever pour saluer cette décision et approuver ces propositions« , a-t-il indiqué.
De son côté, Docteur Ibrahima Sory Diallo, leader de l’ADC-BOC et coordinateur de la CASPOD a dit que la rencontre entre les forces vives et le premier ministre sous l’égide des religieux n’est rien que de faire en sorte que ces acteurs reviennent autour de la table.
Cet homme politique est convaincu que le premier ministree et les religieux ne peuvent pas engager l’ouverture d’un autre cadre de dialogue.
« Nous restons derrière le cadre du dialogue en cours qui n’exclut pas l’arrivée des autres. La rencontre avec les religieux n’est pas une rencontre officielle formalisée. C’est une rencontre informelle. Nous ne sommes pas contre. C’est un rapprochement de positions. Et je vous garantie que le premier ministre, les religieux ne peuvent pas engager l’ouverture d’un autre cadre de dialogue. Le cadre du dialogue est institué par un décret. Il s’agit de rencontres de rapprochement. Une manière de faire en sorte que ces amis viennent autour de la table« , a-t-il fait savoir.
Mamadou Aliou Barry pour guinee114.com
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