Les rideaux sont tombés sur l’atelier régional portant sur le développement du nouveau modèle de financement du partenariat mondial de l’éducation (GPE). Pendant quatre jours, les délégations des trois pays concernés ont partagé leurs expériences sur la gouvernance de l’éducation.
Les délégations maliennes et centrafricaine ont aussi eu l’occasion de visiter certains établissements d’enseignement technique en Guinée pour mieux s’approprier du modèle guinéen dans le secteur.
Ces échanges « fructueux » ont permis aux délégations des trois pays de travailler sur des recommandations afin de permettre une bonne appropriation du nouveau modèle de financement du partenariat mondial de l’éducation.
Entre autres recommandations des délégations malienne et centrafricaine, le respect des agendas, l’implication et l’appréciation à haut niveau du nouveau modèle de déploiement et de financement GPE par les autorités dans le processus de pilotage.
La flexibilité du GPE, le renforcement des capacités des membres du comité technique national et des structures impliquées impliquées dans la mise en œuvre de la réforme prioritaire de la tenue périodique de l’atelier similaire, la nécessité de dissocier la dimension genre et l’éducation des filles en accélérant la scolarisation des filles, en observant l’égalité des genres, la diligence des dossiers transmis dans les meilleurs délais par le GPE.
En ce qui concerne la République de Guinée, la délégation a demandé aux autorités de rendre disponible l’équipe technique afin de poursuivre les travaux entamés.
« La pérennisation des échanges entre les pays parce qu’on a compris que tout ce qui a été dit ici nécessite d’être partagé avec les trois pays et bien sûr avec l’appui constant du secrétariat du PME.
La mobilisation de tous les acteurs sous le lead du gouvernement. Et nous avons proposé ceci à l’attention de nos autorités pour qu’elles puissent mobiliser les autres partenaires autour du pacte de partenariat. La mobilisation du secteur privé et ça, c’est dans le cadre du guichet à effet multiplicateur parce qu’aujourd’hui, les trois guichets ne demandent pas de contrepartie. Par contre, le guichet à effet multiplicateur sollicite des apports autres que ce que le PME donne.
Nous avons formulé cette recommandation à l’attention des autorités pour faciliter la participation dans ce mécanisme des autres acteurs au niveau du pays, également le portage politique. C’est ça le point nodal pour nous. Le portage politique de tout ce processus par les autorités », a énuméré l’un des participants guinéens.
Présidant la cérémonie de clôture, Alpha Bacar Barry, ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi s’est dit satisfait de la qualité des échanges et des recommandations qui en sont issues.
« Ces journées ont été assez fructueuses pour l’ensemble du système éducatif guinéen, malien et centrafricain dans ce sens qu’il y a eu des échanges assez intéressants sur des points prioritaires à mettre en œuvre rapidement pour pouvoir aboutir à un nouveau programme triennal.
Nous sommes très satisfaits des recommandations issues de cet atelier, mais aussi très satisfaits de la qualité des échanges, la présence des nos homologues de la sous-région avec lesquels nous avons beaucoup échangé en terme d’expérience et de projets parce que l’objectif était justement d’identifier les points prioritaires. Je pense que chacun des pays a identifié ses points et nous a présenté ici les résolutions très concrètes et que nous allons intégré dans le document final très bientôt », a-t-il indiqué.
À leur tour, les ministres de l’éducation du Mali et de la République Centrafricaine se sont aussi réjouis des échanges et du partage d’expériences de ces quatre jours de travaux.
Cet atelier régional a aussi connu la participation des experts sénégalais qui ont aussi partagé leurs expériences et leur modèle aux autres pays que la Guinée, le Mali et la République Centrafricaine.
Diop Ramatoulaye
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