Après la déposition de Ibrahima Diallo, chargé des opérations du FNDC, maître Koné, un des représentants de l’agent judiciaire de l’Etat, a pris la parole pour demander un renvoi du procès. L’avocat a fait savoir que l’agent judiciaire de l’Etat n’a pas été informé à temps de la tenue du procès ce jeudi. Il demande donc ce renvoi pour permettre à la partie civile de mieux se préparer.
À la demande du président du tribunal, le substitut du procureur près le tribunal de première instance de Dixinn s’est « catégoriquement » opposé à cette demande. Selon lui, l’agent judiciaire de l’Etat a constitué un collectif d’avocats. La signification faite à quiconque d’entre eux est opposable aux autres. C’est ainsi qu’il a demandé au président d’ordonner la poursuite des débats. Maître Salifou Béavogui, membre du collectif des avocats de la défense est allé dans le même sens que le ministère public.
« La demande est tardive, parce que notre client est déjà interrogé au fond et nous sommes dans les débats maintenant. La demande devrait intervenir dès l’ouverture de l’audience. C’est un dossier qui est informé dans les conditions normales tout le monde devait être là. Nous aurions pu demander le renvoi, mais nous ne l’avons pas fait parce que nos clients souffrent le martyr. On peut toujours garder les intérêts de la partie civile et continuer les débats », a t-il déclaré.
C’est ainsi que le président du tribunal a rejeté la demande, avant de demander à maître Koné s’il avait des questions à poser au prévenu. L’avocat a répondu par la négative. Étant donné que la défense a dit qu’elle n’a pas de questions à poser à son client, Ibrahima Diallo a rejoint sa place.
Au moment où nous mettons cet article en ligne, Oumar Sylla Foniké Menguè est en train de faire sa déposition à la barre.
Diop Ramatoulaye
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