Peu à peu, tout le monde se rend à l’évidence que le colonel Mamadi Doumbouya n’a pas eu tort de confier à Bakary Sylla la tâche de diriger la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) conformément à la nouvelle politique sociale. Ce qui était quand même un défi non moins grand dans un contexte marqué par l’exigence de rupture avec une gouvernance globale à bout de souffle dans tous les secteurs de l’administration publique.
La semaine dernière, en présence d’une délégation guinéenne conduite par le ministre en charge du Travail et composée entre autres des premiers responsables de la CNSS et de la Caisse de prévoyance sociale, le drapeau de la Guinée a de nouveau flotté à Genèves, siège du bureau de l’Organisation internationale du travail. Cette fois, en tant que membre d’une autre organisation internationale. Le pays de Sékou Touré dirigé par le colonel Mamadi Doumbiouya depuis le 05 septembre 2021, a officiellement et pour la première fois, adhéré à la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (CIPRES) avec une intégration immédiate de la Caisse nationale de sécurité sociale au portefeuille des Organismes de protection sociale par décision à l’unanimité des dix-sept (17) ministres en charge de la protection sociale. Il a fallu remplir des conditions pour en arriver à ce niveau de reconnaissance internationale.
Dès sa nomination en décembre 2021 par le chef de l’Etat, Bakary Sylla n’a pas attendu longtemps pour poser un diagnostic et jeter les jalons de reformes dont les résultats se bousculent aujourd’hui et rendent davantage fiers ceux qui y croyaient et poussent les sceptiques au ravissement. De plus en plus, la gestion du Directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale rassure ses collaborateurs, les usagers et les autres acteurs notamment le conseil d’administration, le syndicat et les autorités de tutelle à sa voir les ministères des Finances et du Travail.
A travers le CNSS, la Guinée intègre ainsi le club des grandes nations qui font de la protection sociale une priorité des autorités. Ce résultat vient s’ajouter à plusieurs autres dont les plus connues sont la revalorisation et la mensualisation de la pension de retraite. Ce qui a consacré une augmentation jamais inégalée de la pension dont beaucoup de bénéficiaires se passaient en raison de la modicité du montant dans le passé. Au lieu d’un paiement trimestriel, c’est désormais à la fin de chaque mois que la pension est reversée aux bénéficiaires. Il y a même des occasions où, exceptionnellement, elle est versée avant la fin du mois. C’est le cas de l’échéance de juillet 2023, qui va être payée avant fin juin afin d’aider les bénéficiaires à bien préparer la fête de Tabaski qui pointe à l’horizon.
La régularisation de plusieurs situation notamment celle des anciens travailleurs de RUSAL, des moyens de déplacement pour le personnel, une volonté nette de redynamiser les agences de la CNSS à l’intérieur du pays…autant de bonnes choses qui font sourire les travailleurs de la Caisse nationale de sécurité sociale et les galvanise autour de leur directeur général pour la poursuite des objectifs assignés à leur entité.
La sécurisation des fonds de la CNSS a permis à l’institution de voir des chiffres importants s’afficher sur le tableau de bord du DG. Ce qui permettait à l’institution d’investir à ‘image des organisations sœurs de pays voisins. C’est dans ce cadre qu’est prévue la construction de centres d’imagerie à l’intérieur du pays. A date, même face à un choc économique national, la CNSS a suffisamment de ressources pour pouvoir payer à bonne date l’ensemble des retraités et autres bénéficiaires de ses prestations.
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Tous ces résultats sous l’ère CNRD sont le fruit d’abord d’une rigueur découlant de la vision du Chef de l’Etat. Une vision bien comprise par le directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale, déterminée à faire de l’institution une véritable caisse des retraités et autres personnes ayant droit.
La rédaction de Guinee114.com