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Thianguel parle de ses années d’exil: hommage à Moustapha Naité, «pas de frustration particulière» contre l’UFDG

Souleymane Thianguel Bah, ancien responsable de la communication de l’UFDG, qui s’était exilé après le meurtre d’un journaliste au siège de son parti, se souvient de ses années de difficultés loin du pays. Invité jeudi dans une émission chez nos confrères d’Espace Fm et TV, le désormais ancien cadre du parti de Cellou Dalein Diallo qu’il a fini par quitter avant de rejoindre la junte au pouvoir après le Coup d’Etat du 05 septembre comme Secrétaire général du ministère de l’Information et de la Communication, a particulièrement rendu hommage à des personnalités qui lui ont apporté un soutien. Lui qui, comme Bah Oury, s’est senti abandonné par Cellou Dalein et l’UFDG à un moment où il en avait besoin. 

D’abord, pour Thianguel, cette période d’exile lui a permis d’accomplir des choses positives. Artiste, il dit avoir écrit pendant sa période d’exil, une demi-douzaine de pièces de théâtre. « Je me suis rapproché de mes enfants, j’ai vu mes filles grandir », ajoute-t-il.

J’ai aussi des amis, mentionne Thianguel. Il cite ensuite Lamine Guirassy mais aussi et surtout deux ministres d’Alpha Condé à savoir Moustapha Naité et Khalifa Gassama Diaby. «Il y a quelqu’un pour qui j’ai une affection incroyable et une amitié sans faille qui a été présent pour moi à tout point de vue : c’est Moustapha Naité. Pourtant, tout le monde connait que Moustapha Naité et moi n’étions pas du même camp et qu’il était même ministre. Donc je profite de cette occasion pour dire toute la reconnaissance que j’ai pour des gens comme lui, comme Lamine, comme Khalifa Gassama Diaby…je parle de ceux qui étaient de l’autre côté parce que ceux-là n’étaient pas obligés », révèle-t-il.

Interrogé sur le soutien de son parti d’alors,  l’UFDG, pendant ses années d’exil, Thianguuel qui ne semble pas satisfait de ce soutien, reste évasif.  «Je n’ai pas de frustration particulière», mentionne l’invité de Lamine Guirassy dans Espace and Friends.

«A un moment donné, confesse Thianguel, la violence fait qu’on est capable à un moment donné de dire ou de faire certaines choses qui ne sont pas commodes» Mais, «moi je suis suffisamment au-dessus de ça», dit-il. Une conclusion qui sonne comme une leçon et un conseil précieux pour les nouveaux exilés politiques dont le plus célèbre s’appelle Cellou Dalein Diallo.

Thierno Amadou M’Bonet Camara (Rescapé N°4)

622 10 43 78

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