Bientôt une politique nationale de volontariat jeunesse en Guinée. Les travaux d’élaboration de ce document ont été lancés récemment par l’Agence nationale de volontariat jeunesse (ANVJ) en collaboration avec ses partenaires. L’annonce a été faite par le premier responsable de l’ANVJ, Mamadou Macka Baldé, au cours d’une conférence de presse animée ce mardi, 28 novembre 2023.
« L’élaboration de la politique nationale de volontariat jeunesse est une approche qui vise d’une part, à normaliser le cadre juridique du volontariat, à impulser la dynamique de changement dans les conditions de vie de la population et d’autre part, à créer les conditions de l’émergence d’une citoyenneté active chez les jeunes, et favoriser leur insertion harmonieuse et équilibrée dans la société. Elle est également conforme à la vision des Nations Unies qui a décrété le 05 décembre de chaque année, journée internationale des volontaires », a-t-il indiqué, avant de souligner l’importance de la politique nationale de volontariat jeunesse.
« Cette politique va encadrer les actions que les volontaires vont mener sur le terrain, les actions que les structures de volontariat vont mener sur le terrain. Donc cette politique est extrêmement importante pour l’agence, pour la Guinée, parce que nous avons des décrets d’application, nous avons des statuts et tout ce qu’il nous faut, mais la loi nous manque. C’est grâce à cette transition à travers la refondation qui est enclenchée depuis le 05 septembre 2021 que nous avons eu l’opportunité d’élaborer pour une fois en Guinée la politique nationale de volontariat jeunesse », s’est félicité le directeur général de l’ANVJ.
Parlant du processus d’élaboration de la PNVJ, Macka Baldé indique qu’il a commencé par un appel d’offres qui a permis de recruter le consultant, avant le déploiement des équipes sur le terrain.
« Le consultant est déjà sur le terrain avec les équipes, ils sont sur la phase des consultations avec les structures, notamment de Nations Unies. Parce que vous n’êtes pas sans savoir que le PNUD a un programme qui est dédié au volontariat. Il y a aussi le corps de la paix des américains, il y a les Français qui sont représentés, donc en ce moment le consultant est sur le terrain. Il y’a trois ateliers qui sont prévus à l’intérieur du pays pour aller recueillir des informations, des amendements avec les populations, avec les structures qui accueillent les volontaires sur le terrain et après, nous passerons à la pré-validation de cette politique avant la validation finale à travers un atelier national qui sera effectif quelque part à Conakry », a-t-il fait savoir.
L’élaboration de la politique nationale de volontariat jeunesse est l’une des missions qui étaient assignées à l’Agence nationale de volontariat jeunesse. Et selon Mamadou Macka Baldé, son équipe est aujourd’hui à près de 100% des objectifs atteints.
« L’ANVJ est à 99% du taux d’exécution de sa lettre de mission, nous sommes mêmes au-delà. Parce que parce que nous avons réalisé une dizaine d’activités qui n’étaient pas dans le PDA. Dans la lettre de mission, on devrait élaborer la politique, il y a 250 jeunes volontaires qu’on devrait recruter. Aujourd’hui, les montants sont presque obtenus, on a l’accord de principe avec Programme des Nations Unies pour le Développement. Parce que le PNUD a contribué à créer l’ANVJ à l’époque, mais à un moment donné, ils se sont retirés.
Mais avec le leadership du ministre, la nouvelle direction de l’ANVJ, nous avons réussi à ramener le PNUD qui nous accompagne à hauteur de 250 jeunes volontaires par an. Il nous accompagne dans le cadre de la validation de cette politique et dans la vulgarisation de la politique et de la loi. C’est pour vous dire que c’est une direction qui est très réactive, qui travaille pour les populations, qui encadre les jeunes, qui leur donnent leur première opportunité et qui va vraiment vers l’accompagnement communautaire », s’est réjoui le directeur général de l’ANVJ.
Mamadou Macka Diallo
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