Après l’interrogatoire, on en sait peu plus sur les chefs d’accusation portés contre Ousmane Gaoual Diallo, Étienne Soropogui et Abdoulaye Bah qui se sont présentés à la DPJ ce jeudi. Selon Maître Saliou Béavogui, avocat des mis en cause, « ils sont tous poursuivis pour des faits qualifiés de détention et fabrication d’armes légères, d’associations de malfaiteurs, de détention d’armes de guerre, de trouble à l’ordre public, pillage et destruction, participation à un attroupement, propos incitant à la violence, menace de nature à troubler l’ordre public et la sécurité », a-t-il cité.
« Sur la base de ces fausses accusations… Il faut le reconnaitre nous avons été bien reçus dans le respect et les règles de l’art. Et aussitôt nos clients ont été éparpillés dans les différents bureaux de la DPJ pour les séances d’interrogation. Ils ont tous été interrogés à notre présence. Mais ce sont des montages. Nous pensons tout simplement qu’ils sont inquiétés pour leurs opinions politiques. En réalité le dossier il est vide », a déclaré Maître Saliou Béavogui, l’un des avocats du collectif.
Des doutes planent encore dans la tête des avocats quand à libération de leurs clients ce jeudi. « Après les interrogations, la direction est en train de se concerter par-ci par-là pour voir la conduite à tenir. Nous attendons la décision qui va intervenir d’un moment à l’autre. Notre souhait aurait été de retourner avec eux aux domiciles. Donc je serais surpris qu’on garde ici dès lors que leur garde à vue n’est plus nécessaire pour la manifestation d’une quelconque vérité », a ajouté l’avocat de la défense dans la cour de la DPJ.
Selon lui, Sékou Koundouno et Cellou Baldé pourraient se présenter tard ce soir à la DPJ ou demain vendredi.
Mamadou KOUYATÉ
